DOMINIQUE DELISLE
Candidat au poste de Directeur SRC de la sous-section Radio-Canada.
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis le président de la Guilde à Winnipeg, et ce depuis maintenant une dizaine d’année.
Au sein de la Guilde, j’ai occupé les postes suivants :
Membre du bureau exécutif de la GCM pour 5 ans, représentant les employés du secteur ouest de Radio-Canada.
A œuvré au Comité exécutif national de la GCM en tant que représentant des employés francophones.
Siégé en tant que co-président de la refonte de la gestion de rendement et développement
Siège depuis 3 ans au Conseil national de la GCM et de Radio-Canada.
La Guilde canadienne des médias représente pour le secteur français les employés qui se retrouvent hors-Québec. Nous savons tous ce que cela veut dire en ce qui attrait à nos charges de travail et surtout après les vagues de coupures, la nécessité de rajouter des emplois perdus.
L’autre sujet brulant est l’évaluation des emplois dit numériques. Il y a une disparité entre les services anglais et français qui doit être corrigée. Cette réévaluation s’impose au plus vite.
Pour les employés qui sont rattachés aux services techniques, il est impératif que nous mettions en place un système ou ces employés tels : techniciens audio, vidéographes, et autres personnels de support aient une chance de poursuivre leur carrière à Radio-Canada due à tous ces changements technologiques. Tout doit être mis en œuvre pour une reconversion.
Une autre catégorie de personnel qui est très touchée par le numérique ce sont les assistants à la production qui plus ou moins se retrouvent à faire ce que personne d’autre peut faire. En grande partie ces personnes font le travail de réalisateurs, mais à rabais…
Notre travail en milieu minoritaire est des plus importants pour les provinces que nous desservons. Il faut que nous ayons le personnel et les outils nécessaires pour remplir notre mandat.
La Guilde à un rôle à jouer pour rappeler aux dirigeants de Radio-Canada, que sans les régions il n’y a pas de réseau et pas de couverture nationale pan canadienne.
Dans le contexte de changement permanent, il faut être conscient que faire plus avec moins ne va pas fonctionner pour toujours. Nous faisons face à la réalité tous les jours de faire des choix qui nous obligent à couper des couvertures.
Après des années de coupures, la remontée va être difficile et il nous appartient de faire les pressions nécessaires pour retrouver un équilibre dans nos stations.
Nous devons tout faire pour livrer un contenu à la hauteur de ce que notre public s’attend de Radio-Canada.
En tant que candidat, je ferais tout mon possible pour représenter les membres de la Guilde pour obtenir de meilleures conditions de travail.
Je vous remercie de votre confiance.
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