Je me présente comme candidate au poste de directrice du Nord auprès de la Guilde canadienne des médias.
Je vis actuellement à Iqaluit, mais je suis de coeur une fille d’Arviat. J’ai grandi là-bas, une petite communauté sur la côte nord de la baie d’Hudson. Aujourd’hui, ma routine quotidienne est la production télévisée, aux côtés d’une excellente équipe, pour notre unique journal télévisé bilingue, Igalaaq.
J’ai rejoint le syndicat en 2017. Je voulais apprendre à aider et à renforcer la solidarité dans le Nord, un endroit très spécial avec une culture riche.
Je suis Inuk, mais j’aime bien penser que le meilleur des deux mondes est d’avoir une mère qui a grandi en Ontario, un monde complètement différent à explorer pour moi.
Au cour de mes travaux avec le syndicat, j’ai été accueilli à bras ouverts au congrès de 2017 et j’estimais que c’était un endroit où les Inuits et les personnes vivant dans des endroits isolés pourraient s’exprimer.
En 2018, j’ai été choisi pour faire partie du comité de négociation national chargé de négocier la nouvelle convention collective. Au cours de cette période, j’ai acquis de l’expérience en matière de politiques et de procédures, ainsi que de ce que l’on ressent avec la direction face à des problèmes difficiles. C’était passionnant et difficile, mais cela a laissé une place dans mon esprit me rappelant que je peux en faire tellement plus … Je suis très franche, je ne mâche pas mes mots et n’ai pas peur de défendre les droits des membres.
Je veux pouvoir parler des femmes et du respect sur les lieux de travail, je veux aider les personnes handicapées au travail à se sentir incluses et en sécurité. Je veux aider les habitants du Nord, non seulement pour les Nunavummiut, mais également pour nos voisins du YUKON et des Territoires du Nord-Ouest.
Pendant des années, le Nord a souffert et ceux qui se sont battus pour que nous ayons l’équité et l’égalité semblaient être ignorés et mis de côté. La présence, en personne, des Inuits a apporté un soutien aux membres qui ont travaillé si dur pour nous au fil des ans.
Je veux pouvoir améliorer de PLUS les avantages et la sécurité des membres.
Je suis bilingue et peux communiquer avec le personnel Inuit, dont la plupart ne se sont jamais impliqués dans des rôles au sein du syndicat en raison d’obstacles linguistiques.
Chaque territoire est unique, nous devons nous assurer que cela est clair et que nous sommes tous représentés de manière égale et équitable.