Je suis une journaliste / productrice et militante syndicale de longue date. Avec une nouvelle équipe, dans tout le pays, je crois que nous pouvons et devons rendre le syndicat plus efficace.
Avec un leadership plus visible et plus franc, nous nous efforcerons de créer des charges de travail réalistes, une réelle compensation pour le multitâche, et un accès égal à la formation et aux priorités en matière d’opportunités. Nous traiterons également de l’augmentation du travail temporaire (un travailleur sur quatre travaillant pour CBC / Radio-Canada travaille à des heures irrégulières et imprévisibles). Cette évolution vers le travail précaire nous nuit à tous et à la qualité du journalisme. Il en va de même pour le manque de diversité. Améliorer les deux devrait être une priorité.
Nous devons également ramener l’éducation syndicale, qui est passée inaperçue. Une nouvelle équipe apportera une stratégie éprouvée et une capacité à défendre publiquement le secteur et les travailleurs des médias. Cela aiderait les membres de toutes les succursales de la GCM, y compris la Presse canadienne, Thomson Reuters, APTN, tfo / TVO, Zoomer et VICE.
Dans mes rôles précédents en tant que présidente de la section locale (CBC / Radio-Canada à Toronto) et présidente nationale, je me suis occupée des relations avec les intérimaires, de la diversité et de l’accélération du processus de règlement des griefs. Sous ma direction, nous avons également donné aux présidents des sections locales des congés pour le travail syndical, réformé les finances de la GCM et économisé des dizaines de milliers de dollars en achetant un petit bureau, au lieu de dépenser des centaines de milliers de dollars par an en loyer onéreux à Toronto. Tout cela pour que vos cotisations n’augmentent pas et que vos cotisations soient dépensées de manière responsable et transparente.
Parmi les autres premières, nous avons organisé des campagnes nationales de promotion de la radiodiffusion publique, organisé un concert en faveur de la SRC au Centre national des Arts à Ottawa, participé à l’organisation d’une conférence sur la crise des médias à l’Université Ryerson et fait pression pour obtenir un meilleur financement lors de la dernière élection fédérale en collaborant en partie avec des universitaires et des groupes communautaires qui partagent notre conviction en faveur d’un média fort et indépendant. Nous n’hésiterons pas à prendre la parole en votre nom (y compris en appelant le président de CBC / Radio-Canada à démissionner), ou à insister pour que nous souscrivions à un contrat que la société a déjà accepté.
Merci pour votre soutien.
Carmel