Un arbitrage décidera des droits d’ancienneté d’un réalisateur
La Guilde canadienne des médias a soumis à l’arbitrage un grief sur les droits d’un réalisateur de supplanter un autre réalisateur avec moins d’ancienneté mais qui avait été nommé premier réalisateur.
La SRC rejette toujours la création de classifications spécifiques pour les postes de premier réalisateur et de réalisateur coordonnateur et veut confier et annuler ces titres à son gré. La Guilde maintient que les réalisateurs maintiennent leurs droits d’ancienneté, y compris le droit de supplantation, peu importe s’ils étaient nommés premiers réalisateurs ou réalisateurs coordonnateurs.
Les employés temporaires peuvent garder leurs avantages sociaux
La SRC a éclairci la politique sur les avantages sociaux des employés qui travaillent selon des contrats renouvelables de moins d’une année. Ces employés ont le droit de payer leurs propres avantages pendant une période maximum de quatre mois entre deux contrats.
La Société avisera les services des ressources humaines à travers le pays que les employés temporaires doivent recevoir cette information.
Les employés travaillant sous des contrats de huit mois ou plus peuvent donc
payer eux-mêmes les avantages sociaux entre leurs contrats, et éviter ainsi la période de qualification de 13 semaines.
Pas d’accord sur l’accommodement des employés avec des problèmes de santé
La Guilde et la Société ne s’accordent pas sur la responsabilité de la SRC d’adapter les tâches, le poste de travail ou le lieu de travail des employés qui, en raison de problèmes de santé, ne peuvent accomplir leurs tâches régulières dans leur lieu de travail régulier.
La Guilde constate que l’accommodement doit se faire dans toute la Société et non pas simplement dans le lieu de travail régulier de l’employé en question. Les discussions continuent sur une affaire importante concernant cette question.
La Guilde a obtenu récemment le déménagement d’un employé à un endroit où les soins de santé qui lui étaient nécessaires étaient disponibles.
Deux employés reçoivent des primes de formation
La Guilde a réglé, sans préjudice, l’affaire de deux employés qui avaient fourni de la formation pratique dans le lieu de travail mais qui n’ont pas reçu la prime de formation de 25 $ par jour. La Guilde considère que la formation pratique fournie dans le lieu de travail amène le paiement de la prime de formation prévue dans la convention collective.
Le Comité national des griefs et la SRC essaient de s’entendre sur les situations où la prime de formation doit être payée.
Les questions sur l’intégration des nouvelles persistent
La Guilde continue de surveiller l’intégration de la collecte et la dissémination de nouvelles par les services de la radio, de la télé et d’internet. Parmi les inquiétudes notons la charge de travail, la qualité du travail, les droits de supplantation lors des mises à pieds pour raisons économiques et le remplacement de membres du syndicat par des membres de la direction. Quelques griefs reliés à l’intégration des nouvelles ont été soumis à l’arbitrage.
Le Comité national des griefs a aussi discuté le remplacement de membres de la Guilde (réalisateurs coordonnateurs) par des gestionnaires de contenus (managing editors), ce qui est de la juridiction de la Guilde actuellement. Cette affaire a été soumise à l’arbitrage et on s’attend à ce que d’autres griefs soient déposés, notamment des services anglais à Ottawa. Cette question sera à l’ordre du jour lors de la réunion du Comité national des griefs au mois de mars prochain.
La SRC dépose un avant-projet sur l’utilisation des stagiaires
La Guilde a soulevé de façon continue des inquiétudes concernant le rôle des stagiaires et a répondu à un document sur leur utilisation déposé par la Société lors de la réunion du mois de février. Parmi les questions soulevées: le travail que les stagiaires devraient faire, quand ils devraient être payés, et comment s’assurer qu’ils ne servent pas d’employés de relève. La Société fera des amendements à son document et distribuera la mise à jour sous peu.
Un arbitrage à l’horizon sur l’utilisation des locaux de l’employeur
Le Comité national des griefs ne s’est pas accordé sur l’utilisation par le syndicat des locaux de l’employeur. La Guilde constate que l’utilisation des locaux est très importante pour que nos membres puissent se rencontrer avec les agents de la Guilde. Les membres peuvent chercher de l’information, discuter, se renseigner sur les négociations et demander de l’aide.
Une affaire reliée au refus par la Société de permettre l’utilisation d’un kiosque de renseignements dans l’Atrium à Toronto a été soumis à l’arbitrage.
Une réunion à Montréal sur les questions reliées aux nouveaux médias
Une réunion aura lieu sous peu avec la SRC à Montréal pour discuter de la situation des travailleurs francophones dans les nouveaux médias, et surtout la classification du poste de webmestre. Du côté anglophone, le poste sera reclassifié au niveau de Reporter II.
La Guilde veut activer les arbitrages
La Guilde a signalé que nous n’acceptons plus de retards indus dans la résolution d’arbitrages où les salaires et les emplois de nos membres sont en jeu. Nous avons créé une liste d’arbitrages prioritaires et nous demanderons au Ministre du travail de nommer des arbitres si la Société n’agit pas avec diligence.