Des employés récipiendaires de prix se font montrer la porte
Des employés du réseau Radio 3 à Vancouver ont eu un aperçu du sort incertain que veut leur réserver la direction de la CBC. Une plainte au nom d’employés de Radio 3 a été au coeur des discussions lors d’une rencontre du comité national des griefs de l’unité 1. Cette plainte a été déposée à la suite du passage à Vancouver de la vice-présidente radio, Jane Chalmers. Madame Chalmers a annoncé à un groupe d’employés de Radio 3, qui ont déjà gagné des prix pour leur travail, que leur unité de travail allait faire l’objet d’une restructuration. Pis encore, la vice-présidente radio a informé les travailleurs, qui allaient perdre leur emploi, qu’ils pouvaient postuler sur les nouveaux emplois crées dans le cadre de la restructuration. Plusieurs de ces postes sont fondamentalement les mêmes que ceux qu’ils occupent présentement.
La direction de la CBC a clairement indiqué lors de négociations qu’elle veut embaucher des nouveaux employés sur une base contractuelle pour travailler à des émissions qui pourraient être annulés à tout moment. Ceci aurait comme effet de priver ces employés du droit à une nouvelle affectation.
La Guilde a travaillé fort pour trouver un compromis. Le syndicat a exhorté la Société à réaffecter les employés actuels de Radio 3 à un autre poste dans la nouvelle structure. La CBC/SRC n’a pas démontré d’intérêt pour cette solution. La Guilde fait maintenant appel à un arbitre.
Grief dans un cas de mise à pied réglé lors de l’arbitrage
Après des mois de discussions et de débats, parfois houleux, la Guilde et la Société ont réglé un des multiples griefs concernant des mises à pied déposés au cours de la dernière année. Celui-ci concerne un employé de longue date de la CBC à Toronto. L’entente a été conclue la semaine dernière lors de la première journée d’une audience en arbitrage. Un certain nombre d’autres griefs relatifs à des mises à pied ont été soumis à l’arbitrage. De plus, la Guilde a mandaté ses avocats d’inciter la Société à nommer des arbitres pour entendre ces griefs.
Prise de pouvoir de la direction
Ils sont en voie d’extinction partout au pays : les réalisateurs coordonnateurs et les chefs de bureau. Ces postes syndiqués se font éliminer pour faire place à des nouveaux postes de direction appelés directeurs de rédaction. Les employés qui sont transférés dans ces postes de direction perdent tous leurs droits et la protection prévus par la convention collective. Il s’agit aussi d’une tactique de la direction pour mieux contrôler le contenu des bulletins de nouvelles. Il y a plusieurs années, la Société avait essayé d’exclure les producteurs délégués de la Guilde, mais elle avait été débouté par le Conseil canadien des relations industrielles. Il s’agit donc d’une nouvelle tentative de la part de la Société. La prochaine bataille se déroulera devant un arbitre.
La lutte contre le travail non-rémunéré
La Guilde demande à la CBC/SRC de dresser une liste des employés qui sont considérés à régime libre en plus de fournir toute documentation relative à l’examen de la charge de travail tel qu’exigé par la convention collective. Il existe des preuves que plusieurs personnes sont mal classifiées comme étant à régime libre et qu’elles n’ont pas d’entente au sujet de leur charge de travail qui les compenseraient pour leurs heures supplémentaires. Il n’est pas surprenant que la CBC/SRC ne considère pas cette situation comme un problème, alors la question sera soumise à un arbitre.
Les journalistes de l’avenir sont parmi nous
Ils sont les futurs journalistes du service des nouvelles radio et télé de la SRC/CBC : les stagiaires. Ils sont en quête de leur première chance en radiodiffusion publique. La Guilde et la SRC/CBC se sont entendues sur une politique pour les journalistes stagiaires qui leur donnera l’occasion d’apprendre le métier sous la supervision d’un vétéran de la SRC/CBC. La direction ne pourra pas se servir de ces stagiaires afin d’éviter l’embauche d’un employé temporaire. De plus, les stagiaires devront être payés de façon appropriée s’ils effectuent le travail d’un employé de la SRC/CBC. Les détails de cette nouvelle politique seront bientôt disponibles sur les sites web de la SRC/CBC et de la Guilde.
(i)Ceci était une mise à jour du Comité national des griefs de l’unité 1 à la CBC/SRC – mars 2005(/i)