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Conseils quant à l’utilisation de Facebook, Twitter, blogues, etc.

La Guilde entreprend la mise en ligne d’une série de renseignements axés sur la vie et le travail à l’ère des médias sociaux. Ce premier communiqué propose des conseils sur les meilleures pratiques à appliquer lorsqu’un employé explore l’univers des médias sociaux. Les communiqués subséquents se pencheront notamment sur les enjeux propres aux employés de la rédaction qui utilisent les réseaux sociaux dans le cadre de leur travail, mais aussi pour leur propre compte et en leur propre nom; des conseils destinés aux employés en ondes et connus; ainsi que d’autres visant les travailleurs autonomes dans le domaine des médias.

En tant qu’employé, vous avez des obligations envers votre employeur qui ne s’appliquent pas uniquement lorsque vous êtes à votre lieu de travail. En contrepartie, il est certes dans votre intérêt de maintenir le plus possible une vie privée distincte de votre vie professionnelle.

Voici quelques conseils à suivre lorsque vous publiez du contenu sur les médias sociaux que vous privilégiez (conseils qui s’appliquent aussi lorsque vous fréquentez ces sites à titre personnel, à partir de votre domicile et en utilisant votre propre compte ) :

– Ne dites jamais du mal de votre employeur ou de vos collègues. Le BC Labour Relations Board a récemment conclu que le « jardin emmuré » que constitue Facebook n’est pas du domaine privé. Tout ce que vous publiez sur Facebook ou Twitter est considéré comme étant du domaine public, et ce, même si le contenu est publié entre amis. Vous pouvez faire l’objet de mesures disciplinaires si vous publiez des commentaires qui semblent avoir un impact négatif sur votre capacité à effectuer votre travail (p. ex., « Impossible pour moi de travailler avec cet imbécile », ou encore « Je suis mort d’ennui/fatigué/endormi/frustré par mon emploi »). Inutile de prétendre qu’il ne s’agissait que d’une blague — le Web n’a que faire de l’ironie. Cette réalité s’applique à Twitter comme à n’importe quel autre site.

– Évitez de devenir « ami Facebook » avec votre patron. La Guilde vous recommande d’éviter d’établir un tel lien d’amitié avec votre superviseur et/ou directeur sur Facebook. Vous n’êtes pas des amis — vous êtes dans une relation de pouvoir supérieur-subordonné. Il n’est ni nécessaire, ni avisé de fournir des détails sur votre vie privée à votre supérieur en temps réel. Si Facebook s’avère important à votre équipe de travail, alors créez un compte Facebook pour le travail.

– N’indiquez pas le nom de votre employeur sur votre page Facebook ou Twitter personnelle, ou encore sur votre blogue. Certes une autre stratégie visant à éviter de brouiller les cartes entre vie professionnelle et vie privée. Vous êtes du même coup assuré d’une certaine protection contre toute éventuelle affirmation à l’effet que vous exploitez votre employeur pour votre propre bénéfice.

– Vous pouvez dénoncer les comportements contraires à l’éthique, mais ne le faites pas sur Twitter (ou tout autre site). Critiquer publiquement votre employeur est certes risqué. En vertu de la loi, vous lui devez respect et loyauté. Si une situation au travail vous préoccupe, faites-en part à votre représentant syndical, qui vous aidera à trouver une solution. Si la façon don’t votre employeur gère une certaine situation vous dérange, évitez de vous défouler en ligne.

– Ne publiez aucun renseignement sur votre employeur qui ne soit pas déjà du domaine public. Si les annonces publiques ne font pas partie de vos tâches, n’en faites pas. Le fait de dévoiler des renseignements exclusifs risque de vous attirer des ennuis.

– Votre ordinateur au travail appartient à votre employeur. Ne supposez pas que tout ce que vous faites avec cet ordinateur (ou tout dispositif mobile) demeure privé, et ce, même si vous avez recours à un compte privé non relié à votre travail. Cet équipement appartient à l’entreprise qui vous embauche, et celle-ci a le droit de vérifier l’usage que vous en faites (à la CBC/Radio-Canada, la convention collective stipule que les employés peuvent s’attendre à ce qu’on respecte leur droit à la vie privée et qu’on leur permette de travailler dans un environnement sans surveillance, à moins que la direction évoque des raisons légitimes pour vous surveiller).

Vous n’avez pas trouvé réponse à vos questions? Vous souhaitez émettre votre opinion? Nous vous invitons à nous en faire part, et effectuerons une mise à jour occasionnelle de ces conseils. Faites parvenir votre message à Karen Wirsig, soit par courriel à karen@cmg.ca, ou encore sur son compte Twitter @karenatcmg. Vous pouvez aussi la contacter par téléphone au 416-591-5333 ou au 1-800-465-4149.

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