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Décès de Dennis Bueckert, journaliste de la Presse Canadienne

Dennis Bueckert, employé au bureau d’Ottawa de la Presse Canadienne, est décédé subitement à l’âge de 57 ans.

Voici un extrait d’un article qui a été envoyé sur le fil PC vendredi après-midi :

« Dennis était un des rares journalistes dans ce pays dévoués à temps plein à la couverture de l’environnement à un niveau national, et dévoué est un mot important », a déclaré le rédacteur en chef de la Presse Canadienne, Scott White.

« Il a écrit sur des sujets comme les changements climatiques bien avant que la plupart des gens n’entendent parler de cet enjeu. Dennis était un écologiste à l’extérieur du travail. Il se souciait beaucoup du Canada et du monde dans lequel nous vivons. Il était un journaliste sérieux qui prenait son travail au sérieux. »

Né à Moose Jaw, en Saskatchewan, M. Bueckert a étudié le journalisme à l’université Carleton à Ottawa. Il a travaillé au Saint John Telegraph-Journal and Times-Globe au milieu des années 1970 avant de devenir éditorialiste au Gleaner à Fredericton.

Il s’est ensuite rendu en Suisse où il a étudié le français à l’Université de Neuchâtel. A son retour au Canada en 1983, il s’est joint à la Presse Canadienne à Montréal comme journaliste à l’économie et aux affaires.

Toutefois, l’environnement et les sciences étaient réellement son champ d’intérêt. Dès 1986, il était à Tchernobyl pour couvrir l’explosion d’un réacteur nucléaire.

En 1988, il a été transféré au bureau d’Ottawa de la Presse Canadienne où il s’est concentré sur les questions de santé et d’environnement.

Il a couvert des congrès majeurs sur l’environnement, tels que le Sommet de la Terre à Rio en 1993 et un autre sur la population au Caire en 1994. Ses reportages sur les recherches dans le domaine des cellules souches ont servi à amorcer le débat public à ce sujet.
En 1998, il a été finaliste au prix Michener pour action méritoire de journalisme d’intérêt public pour son travail sur le scandale du sang contaminé à l’hépatite C. Il était souvent reconnu par son employeur pour la qualité de ses reportages.

En 2005 et en 2006 il a servi sur le comité de sélection pour le Prix Grantham, un prix de 75 000 $ qui reconnaît le meilleur journaliste nord-américain dans le domaine de l’environnement.

M. Russo dit que seul un grand journaliste avec des connaissances approfondies aurait pu écrire l’histoire récent au sujet l’effet du meurtre du millionaire Glen Davis sur les groupes environnementaux qui perdaient ainsi leur plus appui financier. C’était le dernier article d’envergure de M. Bueckert. Selon M. Russo, « c’était du journalisme important et révélateur. »

Colin Perkel, président de la sous-section PC de la Guilde, ajoute que « Dennis était subtil, généreux et un brave collègue. En tant que journaliste, il était dévoué à son métier et respecté de tous ceux qui le connaissaient. Comme membre du syndicat, il était solide et fiable. »

Les funérailles auront lieu le mardi 7 août à l’église mennonite d’Ottawa à 14h30. Il y aura une réception publique à l’église à compter de 17 h environ. Plutôt que des dons de fleurs, la famille apprécierait des dons au Mennonite Central Committee (www.mcc.org/canada) ou le Sierra Club du Canada (www.sierraclub.ca). La GCM a fait un don au nom de tous ses membres.

Nous vous invitons à partager vos souvenirs ou vos messages de condoléance. Envoyez-les à Keith Maskell au keith@cmg.ca .

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