Le journalisme est un pilier de la démocratie. Si les journalistes se sentent menacés dans l’exercice de leur métier, des histoires importantes risquent de ne pas être racontées, et la démocratie est minée.
Ces derniers jours, de nombreux journalistes canadiens ont reçu des commentaires et des menaces sexistes et racistes particulièrement ignobles, souvent par le biais des médias sociaux. Les femmes et les personnes de couleur, en particulier, ont été ciblées.
Ces actes sont illégaux. C’est du harcèlement et de la haine, et cela ne doit pas être toléré.
En tant que syndicat représentant 6 000 travailleurs des médias, nous demandons aux forces de l’ordre d’enquêter de toute urgence sur ces incidents et de poursuivre les responsables.
Nous demandons également à tous les Canadiens d’utiliser les médias sociaux pour dénoncer cette haine et défendre le journalisme – et la décence.
Nous consultons actuellement les conseillers juridiques et nous ferons part de nos préoccupations directement à la GRC. Nous travaillerons également avec des groupes de journalistes, le mouvement syndical, des universitaires et des employeurs sur une stratégie visant à mettre fin à cette campagne de haine.
La démocratie va de pair avec le journalisme.