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Des éléments à considérer au sujet du Programme de départ volontaire

Votre syndicat a discuté du Programme de départ volontaire avec la direction des Entreprises Presse Canadienne; voici quelques points à considérer afin de mieux informer votre décision. La date limite pour les demandes est le 6 octobre, et nous vous encourageons fortement à examiner vos options tout de suite.

– Il s’agit d’un programme de départ volontaire, et non pas de retraite anticipée. Les droits que vous avez acquis sous le régime de pension au cours de votre emploi à La Presse Canadienne ne changeront pas.

– Il faut faire une demande de participation au PDV, et l’employeur n’acceptera pas forcément toutes les demandes. Tous les employés permanents dans l’unité de négociation sont admissibles au programme, mais la compagnie dit qu’elle acceptera les demandes « sur la base des exigences de fonctionnement et des restrictions financières ». Vous pourriez voir refuser votre demande si, par exemple, votre départ laissait un département trop dépeuplé, ou si le nombre de demandes est si élevé que la compagnie ne peut pas verser toutes les indemnités de départ.
– La compagnie s’est engagée à ne pas faire de « picorage » – soit de pousser certains employés vers la porte, tout en retenant d’autres employés qui, eux, préféreraient partir. Nous suivrons le processus de près et nous agirons si nous voyons des cas de mauvaise foi.

– Les employés acceptés toucheront la même indemnité de départ que celle prévue dans la convention collective en cas de mise à pied, soit une semaine de salaire pour chaque tranche de six mois de service continu, avec un minimum de 4 semaines et un maximum de 52 semaines. Ils toucheront également une prime de 7,5 pour cent en sus, contre l’abandon des droits de déplacement (« bumping ») et de rappel.

– L’indemnité de départ sera payée sous forme de continuation de salaire et non d’une somme forfaitaire. En d’autres mots, votre paie régulière continuerait après votre départ jusqu’à la fin de la période d’indemnité. À titre d’exemple, si vous avez droit à 18 semaines de paie, vous continuerez à toucher votre salaire pendant 18 semaines plus la prime de 7,5%.

Est-ce que j’ai intérêt à participer?
Il s’agit là d’une décision strictement personnelle. La situation financière, professionnelle et personnelle de chaque membre est différente.

Vous avez plusieurs options:

1) Faire une demande de participation qui est acceptée, et quitter la compagnie avec l’indemnité de départ intégrale, plus la prime de 7,5%.
2) Faire une demande de participation qui est rejetée, et demeurer à l’emploi de La Presse Canadienne.
3) Ne pas faire de demande et rester à l’emploi de La Presse Canadienne.

Si la compagnie décide à une date ultérieure d’effectuer d’autres réductions d’effectif, il y a d’autres options :

1) Démissionner volontairement et toucher l’indemnité de départ.
2) Recevoir un avis de mise à pied et faire valoir vos droits de déplacement, le cas échéant.
3) Recevoir un avis de mise à pied, l’accepter et toucher l’indemnité de départ, avec des droits de rappel pour une période de 24 mois.
4) Rester à l’emploi de la compagnie si vous ne recevez pas d’avis de mise à pied.

Si vous essayez d’étudier les différentes options en termes de votre situation financière, nous vous encourageons fortement à chercher des conseils indépendants. Parlez à un comptable, un spécialiste fiscal ou un conseiller financier qui connaisse votre situation particulière et qui puisse suggérer des stratégies de placement ou pour mettre tout ou une partie de votre indemnité à l’abri du fisc. Vous pouvez également accéder à des conseils financiers ou personnels par le biais du Programme d’aide aux employés.

Plusieurs membres nous ont dit qu’ils aimeraient avoir une meilleure idée de ce que Les Entreprises Presse Canadienne compte faire pour se remettre en état, notamment en ce qui concerne l’augmentation des revenus plutôt que la réduction de dépenses. Nous avons demandé à la direction d’annoncer son plan d’affaires détaillé aussi rapidement que possible.

Si vous avez des questions ou des préoccupations, parlez-en à votre président local, au président de la sous-section, Terry Pedwell, ou communiquez avec le conseiller syndical Keith Maskell au keith@cmg.ca.

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