Il n’y a que quinze jours avant la période ouverte où la Guilde canadienne des médias pourrait déclencher une grève ou la SRC/CBC pourrait décréter un lock-out.
À la table de négos, nous sommes parvenus à un accord sur un petit nombre de dispositions au sujet de l’assurance-hospitalisation, de l’assurance-maladie et de l’assurance dentaire, du rappel au travail, des congés payés ou non payés, du retour au travail après une maladie, et du travail à temps partiel.
Nous avons aussi discuté de la question du statut professionel. La Guilde a affirmé de nouveau qu’elle est prête à répondre aux besoins opérationnels légitimes de la Société. Cependant, nous nous opposons à toute proposition qui permettrait la création d’une main-d’oeuvre temporaire à la SRC/CBC. Nous avons proposé des dispositions qui permettraient l’embauche d’employés temporaires si les employés permanents étaient dans l’impossibilité de satisfaire aux besoins de la Société.
Nous avons également proposé une méthode plus souple de fixer les horaires de travail. En même temps, notre proposition éliminerait l’étalement des heures supplémentaires sur quatre semaines.
Malheureusement, la Société cherche toujours à négocier des concessions. D’un côté, elle est d’accord pour éliminer l’étalement des heures supplémentaires sur quatre semaines. En revanche, elle veut éliminer les dispositions relatives aux heures supplémentaires pour une journée de travail qui dépasse douze heures. De plus, elle cherche à rémunérer les heures supplémentaires seulement après qu’on ait travaillé huit heures dans une journée. Cela représenterait une perte monétaire pour plus de 1,500 membres de l’unité 2.
La Guilde a changé sa position sur la question de l’impartition dans l’intérêt de parvenir à une entente juste et équitable. Nous avions cherché à interdire l’impartition, mais notre nouvelle proposition la permettrait, tout en imposant des limitations importantes. Par exemple, la Société ne pourrait pas mettre notre travail en impartition tout simplement parce que quelqu’un d’autre travaillerait moins cher. La Société devrait nous faire part de toutes les informations partagées avec les sociétés externes et nous pourrions proposer des alternatives afin de maintenir nos fonctions à la SRC/CBC. Nous revendiquons également des droits améliorés pour les employés touchés pour que ceux-ci puissent occuper un autre poste à la SRC/CBC ou chez le sous-traitant.
La Guilde a aussi fait des propositions au sujet de l’équité salariale et de l’équité d’emploi qui permettraient au syndicat d’assurer le respect des lois et des objets de l’équité.
Nous prenons une pause pendant la fin de semaine, mais les deux camps se sont engagés à reprendre les négociations mardi prochain et à négocier de façon continue jusqu’au 14 août et même après au besoin. Pour de plus amples renseignements, communiquez avec nous au guild@interlog.com ou appelez le 1-800-465-4149 ou le 416-591-5333.
Votre comité de négociation :
Arnold Amber, Toronto
Pierre Claveau, Vancouver
Brendan Elliott, Charlottetown
Percy Hatfield, Windsor
Joe Hill, Toronto
Wendy Hunt, Toronto
Gerry Jones, Regina
Barbara Saxberg, Toronto
Lee Siemon, Toronto
Chris Turner, Fredericton
Rick Warren, Vancouver
Dan Oldfield, premier agent administratif, GCM