La direction de La Presse Canadienne vient de déclarer que la compagnie continue à composer avec des changements majeurs et des défis financiers importants.
Et nous sommes déçus de constater que, encore une fois, ces défis se traduisent par une perte de postes et des réductions d’effectif.
Or, nous ne sommes pas sans savoir que La Presse Canadienne n’a pas été épargnée par la récession économique, mais nous ne croyons pas que mettre des gens à pied aide l’entreprise à atteindre son objectif, soit de créer de nouvelles méthodes pour générer des revenus.
En fin de compte, il tombe aux employés d’en faire les frais.
La compagnie mettra en application son plan de réduction des effectifs. Pendant ce temps, la Guilde canadienne des médias travaillera avec les employés touchés pour assurer que leurs droits soient respectés conformément aux dispositions de la convention collective, y compris les droits de supplantation.
La convention collective élabore des règles précises en ce qui concerne le processus de mises à pied, ainsi que les droits des employés.
En même temps, la Guilde poursuivra ses discussions avec la compagnie – qui se déroulent depuis de nombreuses semaines déjà – afin de trouver des moyens pour mitiger les effets de ces réductions, que ce soit par le biais de la négociation collective ou par d’autres moyens, incluant des arrangements de partage d’emploi et des possibilités de recyclage professionnel.
Au sujet de la restructuration de La Presse Canadienne, il est encourageant de voir que des investisseurs se sont présentés pour aider la compagnie à aller chercher de nouvelles sources de revenus. La compagnie a communiqué le nom de ces investisseurs en janvier, mais cette information demeure privilégiée jusqu’à ce qu’il y ait des discussions avec le Conseil d’administration de la PC.
Même avant cela, des représentants de la Guilde (soit les fiduciaires de la caisse de retraite Scott Edmonds et Craig Wong, le président de la sous-section Terry Pedwell et l’agente administrative Kathy Viner) ont entamé des discussions en vue d’une entente sur le traitement des contributions des employés.
Rappelons que La Presse Canadienne a bénéficié d’un règlement spécial sur sa caisse de retraite, qui a permis à la compagnie de ne pas faire de versements dans la caisse pendant trois ans. En même temps les employés ont accepté une suspension des contributions de l’employeur pendant trois ans, à condition que la valeur de ces contributions soit récompensée. Le ministre fédéral des Finances a aussi accepté de recommander un deuxième règlement, à condition que La Presse Canadienne développe un plan de restructuration avant le 1er mai 2010 pour assurer la survie de l’entreprise.
On en est aux derniers détails de ce plan de restructuration – notamment en ce qui concerne les contributions des employés.
Comme Eric Morrison l’a décrit, l’argent investi par les membres de la Guilde sera traité comme un prêt à La Presse Canadienne. Ce n’est pas quelque chose que nous cherchions mais nous avons négocié la meilleure résolution possible. Nous étions prêts à discuter de différentes façons pour maintenir un investissement directement dans l’entreprise, mais l’approche adoptée ne préconise pas la participation directe d’actionnaires.
Même s’il ne s’agit pas des capitaux propres que nous avions en tête au moment où l’entente a été conclue l’année dernière, cette approche maintient tout de même les intérêts financiers des participants au régime de retraite. Le prêt sera remboursé avec les intérêts en sus, et tant que le prêt n’est pas remboursé, ceux qui ont contribué pourront participer à un plan d’intéressement aux résultats de la nouvelle Presse Canadienne.
Une fois que le plan sera complété, l’entente proposée sera présenté à tous les membres de la Guilde par le biais de rencontres semblables à celles qui ont eu lieu l’année dernière. Ces rencontres se dérouleront au cours des prochaines semaines.
La Guilde continuera à travailler de concert avec La Presse Canadienne afin d’assurer le résultat désiré, soit l’appui du ministre des Finances et du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), qui régit les régimes de retraite, pour avoir ce deuxième règlement sur les pensions.
Si vous avez des questions, communiquez avec l’un des fiduciaires Scott Edmonds ou Craig Wong, avec l’agente administrative Kathy Viner ou avec moi.
Terry Pedwell
Président de la sous-section de La Presse Canadienne
Guilde canadienne des médias