Les Libéraux appuient les Conservateurs pour défaire la législation sur les briseurs de grève
Après avoir espéré pendant des mois que le Parlement fédéral adopterait une législation interdisant le recours aux briseurs de grève en cas de conflit de travail et de lock-out, le vote du 21 mars dernier à Ottawa fut très décevant. Ce jour-là, les députés ont voté dans une proportion de 176 contre 124 pour défaire le projet de loi privé d’un membre du Parlement, tandis que la majorité de la députation libérale appuyait le gouvernement conservateur pour renverser le projet de loi.
« C’est décourageant » a indiqué Arnold Amber, directeur national de TNG Canada, qui s’est joint au Congrès du travail du Canada sur la colline parlementaire en vue de favoriser la législation. « Dans ce contexte de gouvernement minoritaire, nous aurions normalement été en mesure d’obtenir son adoption en troisième lecture » dit-il.
Le critique libéral en matière de travail, Mario Silva, a maintenant présenté son propre projet de loi anti-briseurs de grève, et ses collègues libéraux ont indiqué leur intention d’appuyer ce projet parce qu’il comporte des dispositions sur les services essentiels. Il faudra toutefois voir si l’actuelle session parlementaire durera assez longtemps pour permettre au nouveau projet de loi de franchir toutes les étapes en vue de son adoption par le Parlement.
Il existe toutefois un certain espoir pour le mouvement ouvrier : Le CTC possède beaucoup d’expérience dans le lobbying à grande échelle sur la colline parlementaire.
Un appel à l’aide pour la SRC/CBC devant le Comité permanent du Patrimoine canadien
La GCM a demandé au Parlement de mettre fin à des années de négligence fédérale à l’endroit du diffuseur public national. Fin février, le syndicat a fait parvenir un document intitulé « Un appel à l’aide » au Comité permanent du Patrimoine canadien, qui procède à l’heure actuelle à l’examen du mandat de la SRC/CBC.
La Guilde a fortement recommandé au Parlement d’accorder un mandat de 10 ans à la SRC/CBC, d’augmenter progressivement l’enveloppe parlementaire annuelle de base de 33 $ à 45 $ par année et par Canadien sur dix ans, et de modifier la gouvernance à la SRC/CBC pour assurer à la fois son indépendance de toute ingérence politique et son obligation de rendre des comptes directement au Parlement et aux Canadiens.
La GCM a demandé à comparaître devant le Comité, mais n’a pas obtenu de confirmation pour l’instant.
Cliquer ici pour lire le mémoire complet préparé par la GCM.
Le syndicat mère de la GCM appuie une campagne en faveur d’un système universel de soins de santé aux États-Unis
Le syndicat Communication Workers of America (CWA) s’est joint à une campagne de groupes syndicaux et de travailleurs en vue d’obtenir un système universel de soins de santé aux États-Unis. La coalition souhaite atteindre cet objectif d’ici 2012.
« À chaque ronde de négociations, les pressions s’accentuent en vue de transférer les coûts et de réduire les avantages sociaux des membres actifs et à la retraite de la CWA » a indiqué le président Larry Cohen. « La situation est partiellement attribuable au fait que plus du tiers, en moyenne, des coûts des soins de santé négociés habituels de la CWA servent à la couverture primaire des conjoints, retraités et conjoints retraités dont les employeurs ne paient pas leur juste part. Une telle situation, qui s’ajoute au fait que 47 millions d’Américains n’ont aucune assurance-maladie, reflète un système en crise. »
La campagne fut lancée au début février, lors d’une conférence de presse à Washington.
Bourse d’études de 1 000 $ attribuée à un « fils » de la GCM
Paul Matheson a mérité une bourse d’études TNG Canada/CWA visant à aider les membres et leurs familles à compléter leurs études post-secondaires. Paul est le fils de Dennis and Rosanne Matheson, tous deux des membres de la GCM travaillant pour la CBC à Vancouver (il est directeur de Canada Now, et elle au service des ventes).
Paul terminera cette année son baccalauréat en sciences politiques et en histoire à l’Université de la Colombie-Britannique. Il prévoit s’inscrire aussi au baccalauréat en éducation, afin d’enseigner les sciences sociales au secondaire.
« Les manuels scolaires en histoire sont souvent spécialisés et coûteux, indique Paul. La bourse d’études me permettra de me concentrer sur mes études, et de travailler moins à la station-service du coin. »