La charge de travail : une cause de stress pour les membres de la GCM
La charge de travail affecte négativement la vie de plusieurs membres de la GCM. Cette situation est devenue apparente lors du récent Congrès national de la GCM. Les délégués ont répondu à un questionnaire à ce sujet et ils ont participé à des ateliers qui portaient sur cette question.
Un répondant sur deux affirme que sa charge de travail lui cause des problèmes de santé. Environ 75% des délégués ont décrit leur charge de travail comme étant « moyennement élevé » ou « élevé ». Approximativement un membre sur 5 a déclaré devoir travailler des heures supplémentaires à toutes les semaines alors que seulement 15% d’entre eux disent ne pas avoir à travailler des heures supplémentaires
Les participants ont dit que les ateliers leur avaient permis de prendre connaissance qu’ils n’avaient pas à accepter passivement une surcharge de travail et qu’ils devaient prendre leurs pauses-café, leur pauses-repas et leurs vacances sans se sentir coupables.
Au cours de l’été, la GCM va effectuer un sondage de tous ses membres dans tous ses milieux de travail afin de brosser un tableau plus complet de la situation. Les résultats aideront à diriger les négociations et à trouver des solutions. Soyez à l’affût d’un courriel à cet effet.
Une réalisatrice de la CBC remporte un prix de l’Association des journalistes de l’Asie du Sud
Une réalisatrice qui travaille à l’émission The National a remporté le prix du meilleur reportage de l’Association des journalistes de l’Asie du Sud. Le reportage de Sujata Berry intitulé, “Who speaks for Islam”, a été diffusé en mars 2007.
Le prix est décerné pour un reportage au sujet de l’Asie du Sud ou de la communauté sud-asiatique vivant en Amérique du Nord. Il sera présenté le 21 juin à New York lors du Congrès annuel de l’AJAS.
Le cas TVO est réglé, il ne reste plus que celui de Tfo
Les membres de la GCM à TVO ont conclu en mai une nouvelle entente de 5 ans, deux jours avant la date limite d’une grève. Une écrasante majorité de 97% des membres ont ensuite approuvé la nouvelle entente.
En juin, la nouvelle entité indépendante de Tfo a informé la Guilde qu’elle était soudainement intéressée à entamer des négociations afin de renouveler la convention collective échue depuis octobre dernier. La direction de Tfo avait dit qu’elle serait prête à négocier seulement au mois d’octobre 2008 à cause de la démarche complexe de mettre sur pied une toute nouvelle entité et de déménager dans des nouveaux studios. La Guilde a proposé un prolongement d’un an accompagné d’une augmentation salariale pour permettre à la direction de focaliser sur d’autres priorités avant d’amorcer des pourparlers plus complets. Ce scénario n’allait pas être retenu et les négociations commenceront cet été.
S-VOX prend de l’expansion, refuse de reconnaître la Guilde comme représentante de ses nouveaux employés
L’entreprise qui dirige les canaux spécialisés S-VOX a pris possession à la fin du mois de mai d’une station de Vancouver. CHNU-TV appartenait auparavant à Rogers. Il y a déjà 50 membres de la Guilde qui travaille à S-VOX à Toronto. Au moment de la transaction, S-VOX a retenu les services d’une firme d’avocats qui a fait parvenir une lettre à la GCM qui stipulait que l’employeur ne considère pas le syndicat comme le représentant des nouveaux employés de Vancouver.
S-VOX est sur le point de prendre possession à la fin juin d’une autre station de Rogers, cette fois à Winnipeg. Et l’histoire va se répéter concernant ces employés manitobains.
Jusqu’à la fin du mois de mai, la Guilde recevait des messages ambivalents de la part de la direction. La GCM croit que les nouveaux employés ont le droit de jouir d’une représentation syndicale. Le syndicat étudie ses options, entre autres, sur le plan légal.
S-VOX a l’intention de refaire cet automne une nouvelle marque pour ses dernières acquisitions qui porteront le nom de JOY-TV.
Des agences de nouvelles suppriment des emplois à Montréal
Thomson Reuters et La Presse Canadienne ont tous les deux abolis au cours du dernier mois des postes à Montréal. Thomson Reuters a mis la clé sous la porte de son secteur éditorial à Montréal. Aucun membre de la Guilde n’a été affecté par cette décision. Les membres qui travaillent au service des technologies de l’information et au service administratif seront épargnés par les réductions de personnel. Pendant ce temps, La Presse Canadienne fermera à la fin juin son service de télé-horaire de langue française. Quatre postes seront abolis, dont 3 qui sont détenus par des membres de la Guilde.