Que sont-ils devenus ?
Informez-vous du sort des membres de la Guilde qui ont été affectés cette année par les compressions dans les médias. Cliquez ici. Vous découvrirez ce que deviennent vos anciens collègues et vous pourrez leur écrire un mot.
Si vous avez pris votre retraite volontairement, si vous avez subit une mise à pied ou que votre contrat n’a pas été renouvelé au cours de la dernière année, veuillez ajouter votre profil au site afin de brosser un portrait complet et humain des pertes dans l’industrie. Vous pouvez envoyer votre profil au [email protected].
Avez-vous pris la photo de l’année dans le monde du travail ?
LabourStart.org est le commanditaire du deuxième concours annuel « La photo de l’année dans le monde du travail. » Le premier prix est un compte Flickr pour professionnel d’une durée de deux ans. Ce concours est international. Le photographe doit soumettre ses propres photos accompagnées d’une légende. Elles doivent porter sur des travailleurs en action au travail ou dans le cadre d’une lutte.
« LabourStart aimerait à la fois encourager et apprécier le talent des travailleurs de partout dans le monde qui s’adonnent à la photographie. Nous voulons aussi les inciter à raconter en photos des luttes de travailleurs », soutient l’organisation syndicale des médias.
La date limite pour soumettre les photos est le 30 septembre 2009 à minuit TMG. Les règlements sont disponibles en cliquant sur le www.labourstart.org/lpoty/ (en anglais).
Plus de 46 000 emplois perdus dans l’industrie des nouvelles aux É.-U. depuis 2008
Unity: Journalists of Color rapporte que l’ « industrie du journalisme », aux États-Unis, a depuis le 1er janvier 2008 perdu 46 599 emplois. De plus, le taux d’augmentation des pertes d’emplois entre septembre 2008 et août 2009 a été trois fois plus élevé que celui de l’économie générale. Depuis le début de 2008, toujours selon Unity, 201 sociétés médiatiques ont fermé leurs portes aux États-Unis. Unity a mis au point un projet intitulé Layoff Tracker qui a fait appel aux dépôts auprès de la Securities Exchange Commission et aux rapports fournis par 1 101 sociétés médiatiques. Son total comprend les mises à pied, les départs volontaires et les emplois éliminés par attrition.
Au Canada, la Guilde estime que quelque 30 000 emplois ont été perdus dans les médias depuis la fin de 2007, chiffre basé sur les annonces publiques au sein de l’industrie.
La syndicalisation dans les médias connaît du succès chez nos deux voisins du Sud
Le Syndicat des communications d’Amérique, auquel est affiliée la Guilde, rapporte la syndicalisation de deux nouveaux groupes de travailleurs.
Les employés de truthout.org, une agence de presse en ligne basée aux Etats-Unis, se sont joints au mois d’août à la Guilde des employés de journaux/SCA à la suite d’une campagne de syndicalisation qui s’est déroulée entièrement en ligne.
« Cette façon de faire pourrait servir de mode d’emploi à des organisateurs qui voudraient syndiquer d’autres groupes de travailleurs qui sont dispersés partout au pays », a déclaré le représentant syndical Shannon Duffy à Truthout. Cette campagne a fait de l’internet un tout nouvel outil de syndicalisation.
De plus, un représentant de la GEJ/SCA a été envoyé au Mexique pour aider dans la campagne de syndicalisation de 100 employés de la Associate Press. Ces travailleurs ont été accrédité ce mois-ci avec le syndicat des télécommunications STRM qui est composé de 50 000 membres. Ce syndicat a déjà collaboré dans le passé avec le SCA sur des questions comme les droits des travailleurs. Les employés de l’AP aux États-Unis sont membres de la Guilde des employés de journaux/SCA
Joe Biden remercie le SCA pour son nouvel emploi
Le vice-président américain Joe Biden a déclaré, lors du congrès de juin du syndicat international auquel appartient la GCM, qu’il ne serait pas rendu là où il est sans l’appui de ce syndicat.
“ Je ne crois pas que je serais devenu un sénateur des États-Unis et par la suite vice-président américain n’eût été du SCA”, a-t-il affirmé. Il a expliqué que la section locale du SCA du Delaware “ a pris un risque” en lui accordant en 1972 son appui, bien avant toutes les autres organisations syndicales, alors qu’il briguait le poste de sénateur du Delaware.
Photo de Vince Proteau
Lors de son allocution d’une heure, M. Biden a réitéré sa ferme intention de faire adopter la Employee Free Choice Act. Cette loi, déposée devant le Congrès plus tôt cette année, rendrait la syndicalisation des travailleurs américains plus facile tout en éliminant l’intimidation de la part des employeurs. Cette législation stipule qu’il ne sera plus nécessaire de procéder à un vote pour syndiquer un milieu de travail si la majorité des travailleurs signe une carte d’adhésion syndicale. Au point où en sont les choses, les employeurs américains ont le droit d’exiger la tenue d’un vote et, sans grandes surprises, certains profitent du temps qui précède le scrutin pour effrayer les travailleurs et les pousser à rejeter le syndicat.
Si la nouvelle loi américaine est adoptée telle que présentée, elle ressemblera à ce qui existe au niveau fédéral canadien dans les secteurs des banques, du transport ferroviaire et aérien et des radiodiffuseurs. Cette nouvelle loi américaine serait cependant bien plus avantageuse que ce qui existe dans la plupart des provinces canadiennes.