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Gardez vos distances et «appelez»

De nombreux membres de CBC/Radio-Canada s’adaptent maintenant au travail à domicile et à soumettre leurs reportages à distance.  Il y a également un ajustement majeur dans les bureaux où les membres sont jugés essentiels aux opérations.

Cela va vous sembler étrange – mais restez loin les uns des autres (pour l’instant). 

Participez à vos réunions éditoriales par téléphone au lieu de vous réunir autour d’une grande table, et faites encore plus d’entrevues par skype, hangout our facetime. (Conseillez peut-être à vos invités de ne pas faire pointer la caméra sur le nez).

Besoins pendant les fermetures d’écoles et de garderies

Nous continuons d’encourager CBC/Radio-Canada à faire preuve de souplesse en ce qui concerne les demandes de congé et les modalités de travail

-Les membres des provinces où les écoles et les garderies sont fermées en raison de COVID-19 peuvent être admissibles à un congé spécial, sous réserve des besoins opérationnels.

Les employés doivent présenter le formulaire de congé spécial lorsqu’ils en font la demande à leur gestionnaire

-Si un-e employé-e est malade, un congé de maladie s’applique

-Si un-e employé-e est en quarantaine, la Société prendra des décisions de rémunération au cas par cas

Veuillez vous reporter à l’article 72 de la Convention collective. Communiquez avec votre conseiller-ère syndical-e si vous avez des questions.

Congé annuel

CBC/Radio-Canada a accepté de prolonger la date limite de demande de congé annuel du 1er avril au 30 avril.

Cela permet de gagner un peu plus de temps pour compenser les perturbations causées par la pandémie.

Cette prolongation couvre la période de congé annuel du 15 mai au 31 octobre 2020.

Si cette prolongation met en péril les plans pour le début du mois de mai, parlez à votre gestionnaire de la possibilité de présenter une demande plus tôt.

Droit de refuser d’exécuter le travail

Si vous êtes affecté-e à un reportage lié à COVID-19 sur le terrain, lisez les dernières directives sur iO et assurez-vous qu’une évaluation des risques a été effectuée. Vous pouvez refuser d’exécuter le travail si vous estimez qu’il n’est pas possible de le faire en toute sécurité.

Un danger est défini comme suit : « une situation, tâche ou risque qui pourrait vraisemblablement présenter une menace imminente ou sérieuse pour la vie ou pour la santé de la personne qui y est exposée avant que, selon le cas, la situation soit corrigée, la tâche modifiée ou le risque écarté. » Certains critères et exceptions peuvent s’appliquer.

Si vous refusez d’exécuter le travail, veillez à en informer votre gestionnaire. Votre gestionnaire doit enquêter et donner sa réponse. S’il ou elle n’est pas d’accord, informez les coprésidents du comité de santé et de sécurité au travail. Les coprésidents doivent enquêter et donner leur répondre. S’ils ne sont pas d’accord avec vous, vous pouvez remonter la hiérarchie et en informer Emploi et Développement social Canada. Un inspecteur du EDSC mènera une enquête et donnera une réponse finale.

Ce processus vise à protéger la santé et la sécurité des travailleurs contre les travaux dangereux. Il n’a pas pour but de refuser tout travail.  Les employeurs peuvent prendre des mesures disciplinaires à l’encontre d’un-e employé-e dont l’employeur peut démontrer qu’il ou elle a délibérément abusé de son droit de refuser d’exécuter un travail dangereux.

Pour en savoir plus sur le droit de refus, veuillez consulter cette page ou communiquez avec votre délégué-e à la santé et à la sécurité, ou encore le-la conseiller-ère syndical-e affecté-e à votre groupe.

Kim Trynacity,
Présidente, Sous-section CBC/Radio-Canada, Guilde canadienne des médias

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