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Hubert Lacroix propose un examen des sources de financement et de la programmation de CBC/Radio-Canada

Lors d’un discours prononcé lundi devant le Club canadien de Montréal, le président-directeur général de CBC/Radio-Canada, Hubert Lacroix, a parlé des défis auxquels le radiodiffuseur public canadien fait face. Peut-être pour la première fois depuis 2008, lorsqu’il est entré en fonction, M. Lacroix a affirmé publiquement que la Société n’est plus en mesure de respecter son mandat avec son financement actuel.

La présidente nationale de la Guilde canadienne des médias, Carmel Smyth, se dit contente d’entendre M. Lacroix plaider pour la Société. « Il faut faire face à la réalité : nous ne pouvons plus continuer à en faire plus avec moins. Si CBC/Radio-Canada doit continuer à refléter le Canada aux Canadiens, il faut que le mode de financement change. »

Le président de la sous-section CBC/Radio-Canada de la Guilde, Marc-Philippe Laurin, appuie la vision de M. Lacroix. « Il est temps pour le Parlement d’écouter les Canadiens et de faire attention à ce qu’ils veulent et ce dont ils ont besoin de leur diffuseur public. On ne peut plus continuer à sabrer dans les budgets année après année, et en même temps continuer avec le même niveau de responsabilité envers le public. Ce n’est pas durable. » M. Laurin a également souligné que le conseil d’administration garde le silence sur la question. « Le conseil d’administration est censé représenter tous les Canadiens. Les membres doivent se lever pour appuyer la radiodiffusion publique au Canada. »

En ce moment, chaque Canadien paie environ 29 $ chaque année pour financer CBC/Radio-Canada. Ce chiffre représente une baisse de près de 40 pour cent au cours des vingt dernières années, tenant en compte l’inflation. À titre de comparaison, la BBC touche environ 97 $ par personne, sans compter les revenus commerciaux générés par la distribution internationale de ses émissions. Si on regarde les 18 pays majeurs de l’Ouest, le financement moyen est de 82 $ par personne par année. Au cours des dix dernières années de nombreux groupes de pression, ainsi que les différents syndicats des employés de la Société et même des comités du Sénat et de la Chambre des Communes, ont tous souligné la nécessité d’un financement accru, et surtout stable, pour CBC/Radio-Canada.

Devant son auditoire montréalais, Lacroix a répété ce qu’il a dit il y a quelques jours au Comité permanent fédéral sur les Langues officielles : « Si nous croyons à la radiodiffusion publique, nous devons l’appuyer, ajuster son mandat aux réalités actuelles, et lui donner les ressources dont elle a besoin pour remplir son mandat. » Il a ensuite lancé une invitation à tous les Canadiens de lui faire parvenir leurs suggestions au sujet de l’avenir de la Société, tant au niveau de son mandat que son financement. Dès aujourd’hui les Canadiens peuvent visiter le site www.cbc.radio-canada/futur pour donner leur opinion.

M. Lacroix compte publier un rapport sur l’avenir de la Société cet été.

Pour lire le texte intégral du discours, visitez le http://www.cbc.radio-canada.ca/fr/centre-de-presse/2014/05/5a

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