Les membres de la Guilde canadienne des médias pleurent le décès de notre confrère Jack Layton. Jack est décédé ce matin à Toronto à la suite d’une lutte contre le cancer.
Ardent militant tout au long de sa vie, Jack a lutté en faveur des enjeux que les membres de la Guilde ont à cœur, notamment les droits de la personne et la radiodiffusion publique. Lors du lock-out à Radio-Canada/CBC en 2005, qui constitue la plus importante lutte menée par la Guilde de son histoire, Jack était l’un des visiteurs les plus fréquents aux piquets de grève de la Guilde partout au pays.
Jack et Olivia appuient les cadenassés de la Guilde en 2005 à Toronto.
« De tous les politiciens avec qui nous avions affaire à l’époque, Jack était celui qui saisissait le mieux l’importance de la radiodiffusion publique et du rôle du syndicat, se souvient Arnold Amber, alors président de la GCM à Radio-Canada/CBC. Il a manifesté son appui à nos piquets de grève dans chaque ville qu’il visitait, fut-elle grande ou petite – de Toronto et Ottawa à Charlottetown et London. Nous traversions alors une période de grande incertitude, et il nous a accordé son soutien moral et politique alors que nous en avions grandement besoin. »
Jack au piquet de lock-out de la Guilde à London, Ontario, en 2005.
« Jack était un ardent supporter des syndicats et des droits des travailleurs, dit Carmel Smyth, présidente de la GCM. De nos jours, il est à la mode dans le monde politique d’accuser les syndicats et les travailleurs d’être responsables des problèmes du monde. D’ailleurs, Jack, en devenant le chef de l’opposition officielle à Ottawa, s’est consacré à favoriser une politique différente axée sur la compassion et l’action collective. Son décès prématuré est certes une tragédie. »
Nos pensées accompagnent sa partenaire dans la vie et en politique, Olivia Chow, ainsi que sa famille.