La Guilde canadienne des médias demande un dédommagement pour les employés contractuels qui se voient refuser le droit de réclamer des heures supplémentaires et autres primes de quart. Les employés concernés travaillent à une émission où ils sont soumis à des échéanciers quotidiens. On leur a indiqué qu’ils étaient des employés à régime libre ou à horaire libre hebdomadaire, et qu’on ne s’attendait pas à ce qu’ils réclament des heures supplémentaires.
Un règlement a été conclu dans l’un de ces cas. La Guilde tente aussi de régler des problèmes répandus concernant les horaires de travail au service du Divertissement factuel de la CBC-TV. Un grief regroupant plusieurs employés est en voie d’être soumis à l’arbitrage.
N’oubliez pas qu’à titre d’employé à horaire libre, vous contrôlez votre horaire de travail en autant que le travail est fait. Vous n’avez pas d’horaire fixe et vous n’avez pas à demander la permission à quiconque pour vous absenter du travail. Si vous êtes un employé inscrit à l’horaire journalier ou à l’horaire hebdomadaire, vos heures ou vos jours de travail sont fixes et vous devriez réclamer des heures supplémentaires si vous travaillez davantage. Si vous êtes soumis à un échéancier quotidien, vous devriez être inscrit à l’horaire journalier et réclamer des heures supplémentaires pour le travail effectué après les heures prévues. (Voir article 58 de la convention collective pour plus d’information sur les employés inscrits à horaire journalier, à horaire hebdomadaire ou à horaire libre.)
Règlement pour un employé temporaire congédié avant 18 mois
Un règlement de dernière minute a été conclu pour un employé temporaire qui avait été congédié par la SRC/CBC en janvier dernier, quelques semaines seulement avant d’avoir le droit d’obtenir la permanence. Le syndicat a logé un grief, faisant valoir que la direction de la SRC/CBC avait congédié l’employé pour éviter de lui accorder un emploi permanent. Le règlement est survenu avant que la cause ne soit entendue en arbitrage.
Le grief de la Guilde concernant l’abus systématique de l’embauche temporaire à la SRC/CBC a été référé à l’arbitrage.
Promotion refusée à une employée ayant le plus d’ancienneté et les meilleures qualifications
Une employée s’est vu refuser une promotion à un poste permanent après y avoir avait fourni un rendement satisfaisant à titre d’employée temporaire. Le poste a été attribué à un collègue ayant moins d’ancienneté. La Guilde estime que l’employée ayant plus d’ancienneté était la mieux qualifiée et aurait dû obtenir la promotion. Le syndicat a référé la cause à l’arbitrage.
La direction de la SRC/CBC refuse d’accomoder les besoins d’une employée handicapée
La direction de la SRC/CBC refuse de reconnaître et de tenir compte des difficultés d’apprentissage d’une employée, après avoir menacé de la congédier en vertu des dispositions de son Plan d’amélioration de la convention collective. L’employée de 17 ans avait récemment été évaluée par des professionnels d’envergure nationale en difficultés d’apprentissage sans que la SRC/CBC n’admette les résultats. La direction lui avait donné le choix d’accepter un emploi subalterne ou d’être congédiée. Aucun effort n’a été fait pour répondre à ses difficultés d’apprentissage lorsqu’elle a été embauchée. La Guilde a référé la cause en arbitrage.
La CBC refuse un congé additionnel pour cause de décès.
Un arbitre devra décider si la direction de la SRC/CBC a agi de façon déraisonnable en refusant un congé de décès additionnel de deux jours à une employée dont le père est décédé. La famille de l’employée habitait en dehors de la région et celle-ci a dû voyager, s’occuper de sa mère âgée et des arrangements funéraires, en plus de prévoir l’enterrement dans une autre ville. Notre entente collective stipule que la direction de la SRC/CBC peut accorder plus de temps lors de circonstances spéciales.
Plusieurs employés de la SRC/CBC, et notamment des gestionnaires, ont assisté aux funérailles. Les collègues de travail de l’employée en deuil ont dû utiliser leur congé annuel payé pour assister aux funérailles.
Règlement à la suite d’un refus de congé spécial
Un règlement a été conclu entre un employé qui s’était vu refuser un congé spécial et la Société. Cependant, le syndicat continue de s’inquiéter du fait que les dispositions de congé spécial ne sont pas appliquées de façon raisonnable. Chaque demande devrait être évaluée individuellement et le congé spécial accordé selon le mérite de la demande.
Y a-t-il un médecin dans la salle?
La SRC/CBC a refusé d’accepter une note d’un chiropraticien, justifiant l’absence d’un employé pour raisons médicales. La direction de la SRC/CBC fait valoir qu’un chiropraticien n’est pas un médecin, malgré le fait que les chiropraticiens détiennent un permis et sont reconnus comme tel dans le régime des prestations d’assurance santé de la SRC/CBC. La position ridicule de la direction de la SRC/CBC contraint les employés à consulter un deuxième praticien (c’est-à-dire un médecin) seulement pour obtenir le billet du médecin. Le syndicat a référé l’affaire à un arbitre.