Il y avait près de 200 délégués et invités de partout au pays lors du congrès national de la GCM, qui s’est tenu du 8 au 10 juin, à Toronto. Ce fut une fin de semaine fort occupée.
Cliquez ici pour regarder les photos prises par Hyungwon Kang, vice président de la Guilde à Thomson Reuters.
Les délégués ont voté pour garder l’actuelle formule des congrès avec des représentants élus et des membres de la base qui représentent chaque milieu et chaque emplacement de travail. De plus, nous continuerons aussi de tenir notre congrès à tous les deux ans.
Nous avons aussi voté en faveur « d’appuyer les gens du Québec qui protestent contre la loi 78 qui limite le droit de manifester. La Guilde appuie les principes démocratiques qui sont garantis par la Charte.» Le débat a été animé et, au bout du compte, les délégués ont voté en faveur de la liberté d’expression et de la liberté de manifester.
Nous avons adopté une résolution qui proposait de faire concorder les élections des unités locales et les élections nationales. Les élections locales auront dorénavant lieu à tous les 3 ans, au lieu de tous les 2 ans. Les prochaines élections locales et nationales se tiendront en même temps vers la fin de 2013.
Les délégués ont eu la possibilité d’entendre neuf conférenciers et de voter sur 18 résolutions en tout. La plupart des discussions se sont déroulées sur le plancher du congrès mais, pour la première fois, les délégués ont pu échanger des commentaires sur Twitter en allant sur le mot-clic #cmg2012.
L’ancienne journaliste du Globe and Mail, Jan Wong, a parlé des expériences qu’elle relate dans son livre à succès, Sans crier gare: mémoires d’une dépression reliée au travail, d’un rétablissement, d’une rédemption et, oui, du bonheur. Elle a rappelé aux militants de la Guilde que les blessures psychologiques et les maladies mentales sont des tabous qui ont la vie dure dans notre société. Elle a incité les employeurs et les syndicats à mieux réagir face à ce type de situations.
L’humoriste et militant Sean Devlin a soulevé la foule avec un discours parfois hilarant, parfois touchant et parfois critique au sujet des défis sociaux auxquels fait présentement face le Canada, comme la dégradation de l’environnement au profit des intérêts de l’entreprise privée, les tentatives d’étouffer la liberté de parole et la dissension et le désespoir que ressentent les jeunes face à l’avenir. Il s’est aussi moqué de la tendance des médias à couvrir le superficiel au détriment des enjeux importants.
Nos syndicats principaux étaient bien représentés lors de ce week-end. Le président du Syndicat des communicationsd’Amérique, Larry Cohen, a parlé de la campagne de son syndicat pour unir ceux qui sont communément appelés les 99% et afin de travailler ensemble pour la justice sociale et économique. Le président de la Guilde des journalistes, Bernie Lunzer, a fait le point sur la lutte des journalistes du New York Times contre la négociation à la baisse. Finalement, le président du SCA/CWA Canada, Martin O’Hanlon, a lancé un appel pour continuer le recrutement de nouveaux membres et pour sauvegarder le journalisme de qualité.
Nous avons aussi entendu le porte-parole du NPD en matière de patrimoine pour le Canada anglais, Andrew Cash. Il a donné son appui à la radiodiffusion publique et aux droits des travailleurs. Il nous a assuré que nous avions des alliés à Ottawa.
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