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La dernière proposition de la SRC accentue les divisions entre les parties

Cette semaine, les négociations entre la Guilde canadienne des médias et la SRC ont continué à ralentir. La situation est empirée par les dispositions soumises par la Société, dispositions que nous caractérisons de hostiles envers les employés.

Un exemple très inquiétant est la proposition faite par la SRC en ce qui concerne l’embauchage et la promotion. Elle manque les éléments nécessaires à assurer un processus transparent et équitable. Selon l’approche de la Société, on pourrait accepter une promotion et puis se trouver à la porte et ce, parce que la Société veut pouvoir licencier un employé auquel le nouveau poste ne convient pas pendant une période d’essai de 90 jours.

Nous croyons que la période d’essai est là autant pour l’employé que pour la Société. Si ça ne marche pas, on devrait avoir l’occasion de retourner à son poste antérieur ou, du moins, un poste équivalent, à la suite d’un processus qui perturbe le moins les collègues.

La SRC a aussi rejeté l’approche de la Guilde en ce qui concerne l’embauchage et la promotion. Nous voulons favoriser l’embauchage des employés temporaires de longue date lorsque les postes vides sont comblés et améliorer les perspectives d’avancement professionnel des employés actuels.

Cette semaine, nous avons fait une proposition qui vise à éclaircir les dispositions actuelles ayant trait aux mutations. Pour le moment, la Société fait distinction entre la mutation d’un employé à un autre endroit et le transfert d’un poste. Nous constatons que cette distinction n’a pas de bon sens puisqu’un employé est impliqué dans les deux cas. Notre objectif est d’éviter que la Société n’impose une mutation si l’employé ne veut pas déménager.

La SRC a également rejeté notre proposition concernant un examen complet des formes de rémunération pour assurer que celles-ci répondent aux normes de la loi fédérale sur l’équité salariale. Cette loi vise à ce que les femmes soient rémunérées au même taux salarial que les hommes pour un travail équivalent. Nous vous renseignerons davantage sur ce sujet dans les prochaines semaines.

Le manque d’avancées dans les pourparlers nous frustre. Un grand nombre de dispositions importantes attend une résolution. Nous prenons une pause pendant les deux semaines qui viennent, mais nous avons sept semaines cédulées après Pâques. Notre objectif est d’obtenir finalement des avancées sur les questions les plus importantes de la part de nos membres.

N’hésitez pas à communiquer avec nous pour poser des questions ou faire part de vos inquiétudes au guild@interlog.com ou 416-591-5333 ou 1-800-465-4149.

Votre comité de négociation:

Arnold Amber, Toronto
Pierre Claveau, Vancouver
Brendan Elliott, Charlottetown
Percy Hatfield, Windsor
Joe Hill, Toronto
Wendy Hunt, Toronto
Gerry Jones, Regina
Barbara Saxberg, Toronto
Lee Siemon, Toronto
Chris Turner, Fredericton
Rick Warren, Vancouver
Dan Oldfield, premier agent administratif, GCM

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