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La diffusion publique a besoin du soutien concret du gouvernement

• Le financement public accordé à la SRC/CBC est un des plus bas de tous les pays industrialisés. Seuls l’Espagne, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis versent moins par personne pour financer les activités de leur diffuseur public. La Société Radio-Canada/CBC reçoit 34 $ par Canadien par année. La moyenne se situe à 80 $. Il y a un an, un comité parlementaire du ministère du Patrimoine canadien a recommandé d’augmenter les subsides à la SRC/CBC de 7 $ par Canadien. Cela représenterait une augmentation de 230 millions de dollars annuellement.

• Radio-Canada/CBC fournit des services à la télévision, la radio et sur Internet à l’étendue du pays, dans les deux langues officielles et dans 8 langues autochtones. Il s’agit du seul véritable service national de radiotélédiffusion en existence au Canada et la Société Radio-Canada/CBC parvient à assumer une telle responsabilité à un coût de 1,4 milliard par année, en incluant tous les revenus publicitaires. À titre de comparaison, Canwest a dépensé 1,7 milliard de dollars en 2008 pour offrir ses services. N’allez pas croire que la SRC/CBC a perdu les pédales en demandant plus d’argent !

• La Société Radio-Canada/CBC procure des emplois stables dans les collectivités à l’étendue du pays; plus encore, les services locaux, nationaux et internationaux d’information et de programmation offerts par la Société Radio-Canada/CBC sont d’une importance vitale, surtout durant une période comme celle que traverse actuellement la population canadienne. Soutenir la SRC/CBC devrait faire partie intégrante du plan de relance économique du gouvernement fédéral.

• Le financement de la télévision de Radio-Canada et de la CBC s’appuie sur un apport important de revenus publicitaires, mais cette source de revenus est en déclin depuis le milieu de 2008 et la tendance indique que ce déclin se poursuit en 2009.

• Cela se traduit par un manque à gagner important dans les budgets du diffuseur public. Si le gouvernement refuse de nous prêter main-forte financièrement, nous risquons l’imposition d’importantes mesures de compression dans la programmation et le personnel.

• Plus que jamais auparavant, le diffuseur public doit prendre les devants et combler les lacunes laissées par les diffuseurs privés, en offrant une couverture d’information régionale et une programmation complète à la télévision, la radio et sur Internet.

• Certains croient que la télévision publique pourrait tout aussi bien être privatisée. C’est une grave erreur ! Aucun autre diffuseur du Canada anglais n’offre une programmation aussi complète d’émissions purement canadiennes aux heures de grande écoute. Aucun autre diffuseur, français ou anglais, n’offre d’émissions d’affaires publiques capables de provoquer des débats à l’échelle nationale.

• En fait, l’exploitation de la Société Radio-Canada/CBC n’a rien à voir avec le secteur privé. On lui interdit de générer des profits en période de vache grasse pour combler les pertes des périodes creuses ; on lui interdit de frapper à la porte des institutions financières ou de se présenter sur le marché des obligations quand l’argent se fait rare. Elle n’a pas empilé des milliards de dollars de dette qu’elle n’est plus en mesure de rembourser. Le diffuseur public est encastré dans un modèle créé de toutes pièces par plusieurs gouvernements successifs : établir une dépendance de plus en plus sérieuse par rapport aux revenus publicitaires.

• En France, le diffuseur public bénéficie maintenant d’une infusion directe de fonds du gouvernement pour remplacer les revenus commerciaux.

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