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La Guilde cherche à obtenir plus d’informations auprès de Radio-Canada et plus d’argent de la part d’Ottawa

La Guilde canadienne des médias demande des précisions, de la part de la direction de Radio-Canada, au sujet des commentaires exprimés hiers par le président Hubert Lacroix lors d’un déjeuner d’affaires à Toronto. M. Lacroix a dit demander de l’aide financière du gouvernement pour traiter d’un manque à gagner anticipé et pour couvrir les coûts d’une réduction des effectifs en 2009-10. La Guilde n’a pas reçu d’avis de licenciements, et on nous a assuré qu’aucune décision n’a encore été prise à cet effet.

M. Lacroix a dit qu’aucune décision ne sera prise pour 2009-10 avant que le conseil d’administration se réunisse à la mi-mars. De plus, il a demandé de rencontrer le premier ministre avant cette date, et il prévoit rencontrer la semaine prochaine le ministre du Patrimoine, James Moore.

La Guilde a sollicité une rencontre avec la direction d’ici la réunion du conseil d’administration, afin de discuter d’options pouvant permettre d’éviter des licenciements permanents et l’annulation d’éléments de programmation.

« La GCM s’engage à travailler avec Radio-Canada, pendant cette période difficile, dans le but de trouver des moyens novateurs de sauvegarder l’institution et les emplois, et pour continuer de servir les Canadiens, » précise Marc-Philippe Laurin, président de la sous-section Radio-Canada de la Guilde. « Nous avons établi de bonnes relations, depuis un an, et la Société nous a assuré qu’elle nous consulterait avant d’entreprendre des changements majeurs. »

Entre-temps, la GCM exhorte Ottawa de trouver un moyen d’augmenter l’allocation parlementaire de Radio-Canada en 2009-10, afin que le diffuseur public puisse continuer de servir les Canadiens pendant cette période économique difficile.

« Ce n’est pas le moment d’entreprendre une course vers le fond, au sein de l’industrie des médias, qui vit une crise sérieuse à tous les niveaux », constate pour sa part Lise Lareau, présidente nationale de la GCM. « Affaiblir Radio-Canada n’aiderait pas l’industrie des médias et ne ferait que menacer l’accès des Canadiens à l’information partout au pays. Le gouvernement fédéral a beaucoup d’outils dans son sac pour veiller à ce que Radio-Canada puisse continuer son travail, et cela représenterait une somme relativement minime au niveau de l’ensemble des dépenses fédérales. »

La GCM estime que le financement de la diffusion publique devrait figurer dans le plan de stimulus du gouvernement. Ce dernier pourrait trouver des moyens innovateurs d’augmenter le budget de la Société cette année, notamment en augmentant ses propres dépenses en communications pour diffuser des annonces publiques à la télé de CBC et de Radio-Canada.

La Guilde exhorte également ses membres, leurs familles et leurs amis à communiquer avec leur député fédéral, afin de leur rappeler l’importance de la diffusion publique, à l’échelle locale et nationale, et pour veiller à ce qu’elle survive à la crise économique actuelle.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec la Guilde (info@cmg.ca) au 1-800-465-4149 ou au 416-591-5333.

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