La Guilde canadienne des médias se joint aux employés des médias partout au monde et condamne l’emprisonnement de Judith Miller, journaliste pour le journal New York Times, parce qu’elle a refusé de divulguer ces sources confidentielles.
Ajourd’hui, un juge américain a condamné Miller pour une période pouvant aller jusqu’à quatre mois en prison parce qu’elle a refusé d’identifier des sources qui auraient pu être reliées au filtrage d’information au sujet de l’identité d’un agent de la Central Intelligence Agency (CIA).
Les syndicats dans le secteur des médias et d’autres organismes ont suivi de près le dossier Miller à cause des inquiétudes au sujet du traitement de la journaliste et de l’effet de cette situation sur la liberté de la presse.
« Cela représente aussi un avertissement aux journalistes canadiens de ce qui peut se produire dans l’absence de lois qui protègent la liberté de la presse et la protection des sources journalistiques, » indique Lise Lareau, présidente nationale de la Guilde.
La Guilde des employés de journaux (TNG) aux États-Unis, à laquelle la GCM est affiliée, a organisé hier une journée de manifestations sans précédent afin d’appuyer Miller. Pour de plus amples renseignements sur la campagne de la TNG, visitez le www.newsguild.org .