Tard la semaine dernière, la Guilde canadienne des médias a déposé un grief prétendant que la SRC/CBC a violé l’Entente de principe et le Protocole de retour au travail signés par les deux parties au mois d’octobre dernier.
« Malheureusement, il s’agit d’un profond désaccord au sujet de qui a droit au paiement rétroactif, » dit Dan Oldfield, Premier agent administratif de la Guilde.
La direction de la SRC/CBC insiste qu’un employé aurait dû retourner au travail après le lock-out afin d’avoir droit à un paiement rétroactif. La Guilde estime que tout employé inscrit sur les registres de paie de la SRC/CBC entre le 1er avril 2004 et la fin du lock-out devrait recevoir un paiement rétroactif pour les services rendus. L’approche de la direction exclurait donc tout employé qui a pris sa retraite ou un congé de maladie, a été mis à pied, ou n’est pas retourné au travail après le lock-out.
La GCM and la SRC/CBC se sont entendues sur une procédure d’arbitrage accéléré, si celle-ci s’avérerait nécessaire.
La Guilde a également déposé un grief au sujet du défaut de paiement à certains employés pour les 7 et 10 octobre 2005, contrevenant ainsi au Protocole de retour au travail. La Société a refusé de payer un grand nombre d’employés temporaires partout au pays malgré le fait que ceux-ci ont travaillé de façon régulière avant le lock-out et sont retournés au travail le 11 octobre.
Nous vous tiendrons au courant de tous les dévéloppements.