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La Guilde fête la Journée nationale des Autochtones

En l’honneur de la Journée nationale des Autochones, des membres de la Guilde font part de leurs reflexions et de leurs aperçus en tant que personnes Autochtones travaillant dans le secteur des médias.

Waubgeshig Rice
vidéojournaliste à CBC/Radio-Canada à Ottawa

Waubgeshig Rice
 

Je suis vidéojournaliste à CBC/Radio-Canada à Ottawa aux reportages généraux. Mes reportages sont variés, mais je fais particulièrement attention pour couvrir autant d’histoires que possible sur les personnes de la communauté autochtone d’Ottawa. C’est une communauté en pleine croissance, dynamique avec des histoires et des enjeux uniques et irrésistibles.  C’est un grand honneur pour moi de pouvoir les couvrir. Il est important pour le reste d’Ottawa (et le reste du pays, en général) d’apprendre à connaître et de comprendre les premiers habitants de ce pays. Le colonialisme et la répression imposée par la loi ont créé un énorme fossé entre les Premières Nations et le reste du Canada, et dans le courant de notre histoire, le système éducatif est resté silencieux face à certains abus. Les médias sont un facteur clé pour informer les autres Canadiens au sujet de leurs voisins autochones. En tant que journalistes, nous pouvons contribuer à la sensibilisation et à favoriser la compréhension et une nouvelle relation dans ce pays.

 

Sandra Seidel
Directrice associée des nouvelles et d’affaires publiques à APTN

SandraJe suis diplômée de l’initiative Aboriginal Broadcasting Training et j’ai obtenu un certificat en technologie de radiodiffusion de Red River Community College et du Manitoba Indian Cultural Education Centre.  Depuis 1998 j’ai perfectionné mes talents grâce à diverses occasions avec la Women’s Television Network, le Sharing Circle, ainsi que d’autres productions indépendantes.  Depuis les 12 dernières années, je travaille à APTN à titre de directrice associée des nouvelles et d’affaires publiques. J’ai également suivi une formation d’opératrice de surmultiplicateur et travaille en équipe dans ce rôle avec d’autres membres de l’équipe technique.

En tant que femme autochtone, je veux continuer à faire avancer la radiodiffusion dans les domaines où les femmes sont peu representées et faire croître le nombre de femmes travaillant du côté technique dans notre industrie. Je veux encourager l’embauche des femmes et la création d’une main -d’oeuvre diversifiée et équilibrée. Je suis également membre de l’organisme Canadian Women in Communication.  Je suis d’origine Cri et allemande, mère de famille, et passe le plus clair de mon temps libre à m’entraîner, à regarder mon fils jouer au football et à me détendre près du lac.

Duncan McCue
Journaliste au téléjournal The National de CBC/Radio-Canada, établi à Vancouver

Duncan 1Bien entendu, le 21 juin, vous verrez des tas de « bons Indiens » dans les médias, les agents des affectations s’affairant à couvrir les festivités de la journée des Autochtones. Et c’est très bien comme ça. Je profite souvent, pour ma part, de la Journée nationale des Autochtones pour proposer des reportages qu’il est difficile de caser durant le reste de l’année.

Mais nous pouvons mieux faire que du journalisme à date fixe.

Nous avons besoin de journalistes qui soient à l’écoute des communautés autochtones et qui se renseignent sur ce qui compte pour les Autochtones, en tissant des liens étroits avec eux. Et nous avons besoin de journalistes qui, faisant leur métier dans le respect des communautés autochtones, soient à même de faire des reportages flatteurs ou non, et ce, sans craindre de se faire traiter de « racistes ». Plus

 

Alec Gordon
Présentateur/Opérateur, CBC Nord, Kuujjuaq

I worked for print media and video before joining CBC. I wanted to try radio and found it to be something I really enjoyed doing. je suis heureux de servir les gens de ma région dans leur propre langue. Ce que j’aime en radio aussi c’est que la diffusion est instantanée, alors que dans la presse écrite ou vidéo la préparation des histoires prend un peu plus longtemps pour arriver au public. C’est agréable quand les gens nous disent qu’il écoutent nos émissions et qu’ils sont contents d’entendre des histoires et des nouvelles dans leurs propre langue. Je ne m’attendais à travailler si longtemps à CBC/Radio-Canada, mais voilà, cela fait 27 ans que je travaille ici et que j’aime ce que je fais.

Verna Strickland
Journaliste/Rédactrice, CBC Nord, Rankin Inlet

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HJe suis entrée en radiodiffusion par hasard. Je ne pensais jamais avoir ma voix à la radio. Et maintenant que je suis à CBC, et discute avec différentes personnes avec différents points de vue et diverses opinions,  je veux toujours aprrendre plus. Surtout sur notre langue et notre culture Inuktitut. Cela me permet de maintenir et de faire rayonner les deux dans sur notre territoire. Il est important de garder notre langue et notre culture bien vivantes.

 

Shawn Innukshuk
Journaliste/Rédacteur, CBC Nord Iqaluit

pic3 J’ai pris consience des possibilités de la radiodiffusion comme profession après avoir suivi un cours spécialisé à l’école secondaire. C’étais en 2001, l’année où je commençais à comprendre le rôle des médias dans la société.

Les événements du 11 septembre aux États-Unis m’ont poussé à commencer à me remettre en question de manière critique le monde qui m’entoure.  Je me suis rendu compte qu’à travers le cinéma et l’écriture créatrice, je pouvais raconter ma part de l »histoire. La plus grand satisfaction que je tire de mon travail  c’est de savoir que je contribue une information équilibrée aux coins les plus reculés de notre pays.

Chaque citoyen-ne canadien-ne, surtout ceux qui sont marginalisés par rapport au reste de la société devrait avoir droit à une information pertinente. L’une des plus grandes inspirations dans mon travail est James Nachtwey, photojournaliste qui voyage dans des pays en guerre pour prendre en photos les injustices dans le monde.

 

Jordan Konek
Journaliste /Rédacteur, CBC Nord, Iqaluit

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Je suis entré en radiodiffusion parce que je m’intéressais en cinéma et en même temps je voulais comprendre la programmation de nouvelles. La plus grande satisfaction pour moi c’est d’écrire des histoires et de les partager avec Nunavummiut. Gord Billard (mon professeur du secondaire) a révélé pour moi le monde des médias, ce qui m’a motivé . Mais c’est mon grand-père qu m’ a toujours inspiré dans tous ce que je fais.

 

Joanna Awa
Réalisatrice de nouvelles, CBC Nord, Iqaluit

pic7 C’était un pur hasard, parce que je ne savais pas grand-chose de la radio-diffusion. Mais j’ai grandi en écoutant de la radio et tout le monde écoutait la radio à la maison. Ce qui m’a conduit ici, c’est que quand j’étais au secondaire, la seule manière de communiquer avec nos parents ou avec d’autres membres de la famille ou amis c’était par courrier ou au téléphone. Mais chaque semaine, CBC avait une émission de radio dans laquelle pendant une heure nous avions le droit en tant qu’étudiants d’aller à la radio et d’envoyer des messages à nos familles et amis à la maison, de jouer de la musique et de dédicacer des chansons à ceux qui nous sont chers et que nous avions laissé dans nos communuatés. Chaque semaine nous allions à CBC  le samedi après-midi. J’étais quelque peu timide au secondaire, mais voilà que quand on me mettait derrière un micro, il était difficile de m’arrêter de parler.”

Et quand à 24 ans, il y a eu une offre d’emploi pour une présentatrice opératrice, jai décidé de poser ma candidature et je suis là depuis.

C’est difficile parce que quand j’ai commencé les journalistes Inuits et qallunaats (non Inuits)  était très séparés. Les journalistes non Inuits étaient diplômés de l’université et de collège et ils avaien toujours un certain sentiment de privilègiés qui savent plus que nous comment raconter des histoires. Mais ce qu’ils ne comprenaient pas c’est que notre culture, notre culture Inuit, et la culture des peuples autochtones est basée sur les histoires. C’est comme ça que nous avons su grader notre hsitoire en vie – en racontant des histoires. Nous n’avions pas de documents ni d’archives pour nous rappeler, tout ce que nous avions c’est la mémoire des histoires de nos ancêtres.

Nous offrons de l’information très utile aux gens par la radio, Internet et la télévision sur des enjeux qui parfois ne les touchent pas directement, mais se passent dans le monde, dans leurs collectivités sur leur territoire. Uen chose qui me motive ce sont le socmmentaires que nous recevons constamment.

La raison pour laquelle nou svenons travailler à CBC, c’est que nous avons à coeur notre collectivité et nos gens, et nous nous intéressons à ce qui se passe sur notre territoire au Canada et dans le monde.

 

Jessie Fraser
Journaliste/Rédactrice, CBC Nord, Iqaluit

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Mes débuts en radio-diffusion c’était au secondaire et cèst par al suite devenu une carrière incroyabe. J’ai suivi un cours en médias au secondaire où j’ai appris qu’il y avait une occasion de travailler avec Amberlight Productions à Toronto pour leur émission de télévision, Road Scholars, et plus tard leur émission pour les adolescents autochtones, The Link, qui ont tous deux été diffusés sur APTN.

Dans ma denière année du secondaire, un réalisateur à CBC Nord s’est rendu dans ma collectivité,  Sanikiluaq, pour animer un atelier médias. Il m’a ensuite offert un stage à CBC à Iqaluit pour l’été. Après avoir essayé du journalsime télé, j’ai continué à l’université pendant deux ans. C’était comme un geste du destin quand un poste est devenu disponible pour un-e journaliste à CBC dès la fin de mes études universitaires. Je suis à CBC Nord depuis, et j’aime raconter des histoires des Inuits du Nunavut.

En tant qu’Inuk, je partage la culture, l’histoire, la langue, et une façon de voir le monde avec les gens de ce territoire, et tire beaucoup de plaisir à être ici pour partager, réfléchir et rapporter les nouvelles, les événements et les histoires qui provinnent de Nunavut.  Ma motivation provient de feu mon père, Bill Fraser, qui se battait toujours pour que les Inuit aient une voix et un mot à dire dans leur vie de tous les jours. Je suis aussi inspirée par les commentaires des gens quand ils nous disent qu’ils noue écoutent, qu’ils sont touchés et qu’ils ont leur mot à dire.

 

Aseena Mablick
Présentatrice/Opératrice, CBC Nord, Iqaluit

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On m’a offert une cours de formation de deux semaines à CBC. Je cherchais du travail à ce moment donc le moment était parfait.

Nous écoutions la radio quand j’étais enfant, on écoutait Annie Padluk, Elijah Manirajak, Jonah Kelly. Ils m’inspiraient beaucoup  et quand j’ai commencé dans le secteur je leur posais beaucoup de questions sur leur travail, la façon d’interviewer les gensa.

J’aime la chance de poser des questions que j’ai et que les autres ont aussi. J’aime aussi parler aux gens des nombreuses histoires intéressantes qu’ils ont à raconter. Inuktitut  est ma langue maternelle. Je suis Inuk. J’ai appris à aimmer cette partie de moi même si je n’ai pas toujours été fière d’être Inuk; ayant parfois l’impression d’être née dans la mauvaise culture. J’ai trouvé la joie et le bonheur dans le travail que je fais à CBC.

 

 

 

 

 

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