Après dix-sept mois de négociations difficiles et sept semaines sur le trottoir, les 5 500 membres de la Guilde canadienne des médias ont réussi à établir la préeminence d’une main-d’oeuvre permanente à la SRC/CBC à l’avenir.

« Nous avons des assurances solides que l’on n’engagera pas d’employés à contrat sans limitation, » dit Arnold Amber, président de la sous-section SRC/CBC de la Guilde. « Il s’agissait d’une lutte majeure pendant les négociations et nous avons gagné. »

On limitera le nombre d’employés à contrat à 9,5% de la main-d’oeuvre permanente. Les gens qui travaillent à contrat depuis quatre ans pourront devenir permanents, y compris les employés des arts et divertissements qui n’avaient pas ce droit depuis 1996. Cette disposition est continue; les employés à contrat qui finissent leurs quatre ans de service avant l’échéance de l’entente pourront devenir permanents.

La direction peut continuer d’embaucher des employés temporaires afin de remplacer des employés absents, d’augmenter les ressources, ou en cas d’urgence. Après dix-huit mois dans la même localité et la même composante (radio, télé, internet), un temporaire deviendra permanent à moins que son service ne soit pas interrompu de plus d’une semaine. La direction n’aura dorénavant pas le droit d’embaucher de « pigistes pour une période déterminée » (freelance fixed-term).

Nous avons également amélioré les avantages et protections pour les contractuels et les temporaires. De plus, il y aura une vérification au cours des prochains 90 jours de l’effectif non-permanent actuel afin d’assurer que l’on a embauché et affecté ces employés correctement.

Les deux camps discutent d’un protocole de retour au travail aujourd’hui et nous annoncerons les détails aussi rapidement que possible.