Aucune industrie, incluant les relations industrielles, n’est à l’abri du phénomène de la retraite des baby boomers. Et c’est pour cette raison que je me retrouve stagiaire à la suite de six ans d’études universitaires, un diplôme en droit et deux ans d’expérience de travail à la Commission ontarienne des droits de la personne.
Le Service fédéral de médiation et de conciliation (SFMC), l’agence fédérale qui délègue les médiateurs lors des conflits de travail, doit composer avec la retraite de 80% de ses 16 médiateurs au cours des quatre prochaines années. Plusieurs entreprises et syndicats sont dans le même bateau. Donc, le SFMC a décidé qu’il fallait former du nouveau sang. Je fais partie des neuf personnes chanceuses qui participent au Programme de stagiaires en relations industrielles.
Je vais travailler jusqu’au mois d’août 2008 dans les bureaux de la Guilde canadienne des médias afin d’aider là où je peux et d’apprendre tout ce que je peux d’un syndicat fort occupé. Il s’agit de la deuxième étape de mon stage qui durera deux ans. J’ai passé les premiers six mois chez un employeur, Upper Lakes Group inc., qui exploite des navires de transport en vrac sur les Grands Lacs.
C’est toute une transition de passer de l’industrie de la navigation à l’industrie des médias. Mais cette expérience me procure une expérience vaste et diversifiée. Pendant mon passage de six mois à la Guilde, j’espère acquérir la compréhension des affaires internes d’un syndicat, en plus de son approche à la négociation, aux griefs et à l’arbitrage. Après mon séjour à la GCM, je ferai un stage au SFMC et au Conseil canadien des relations industrielles.
Tous ces différents placements sont une des principales raisons pour laquelle j’ai décidé de faire le stage. Ces placements permettent d’acquérir beaucoup d’expérience en peu de temps en plus d’apprendre à connaître les principaux acteurs dans le domaine des relations industrielles. Au cours des derniers mois, je me suis familiarisée avec des questions qui, selon moi, seront au coeur des relations entre les employeurs et les syndicats lors des années à venir, notamment les arrangements de travail souples, les emplois temporaires et la restructuration des entreprises.
Sentez-vous libre de communiquer avec moi au bureau de la Guilde au 416 591-5333 ou au 1 800 465-4149 si vous voulez me poser des questions au sujet de mon expérience ou pour partager la vôtre. Nous pourrions aussi nous rencontrer lors d’une réunion de la Guilde au cours des prochains mois.
Natalie Zawadowsky travaille au bureau national de la Guilde canadienne des médias jusqu’à la fin du mois d’août.