Nous n’avons pas l’habitude de répondre aux communiqués de la direction de la SRC au sujet des négociations. Nous croyons que ces discussions devraient avoir lieu à la table; cependant, cette fois-ci, on n a pas pu résister.
La SRC prétend que notre dernier communiqué est « erroné et trompeur ». Ce sont des accusations sérieuses qui ne résistent pas à la vérification des faits.
FAIT : La SRC propose une disposition (son Article 1.5) qui entraînerait un changement radical au système actuel. Elle permettrait à la direction de garder de façon permanente notes sur la gestion du rendement dans le dossier personnel de l’employé impliqué. Actuellement, seuls l’employé et le superviseur immédiat gardent les documents relatifs au processus.
FAIT : Le processus de révision actuel traite d’employés qu’on trouve incapable de satisfaire aux standards minimums de leur poste. Il ne s’agit pas de discipline. Il dure neuf mois et donne à un employé le droit de réaffectation ou de rappel au travail à un poste adéquat si, à la fin du processus, la personne est toujours incapable de satisfaire aux standards. Signalons que ce processus a rarement été invoqué. La SRC veut réduire la durée du processus à six mois, après quoi l’employé pourrait être licencié sans le droit au rappel au travail. Cette approche représenterait un changement important. Une mise à pied sans droits de supplantation ou de rappel au travail est tout simplement une forme de discipline.
FAIT : La SRC s’est engagée à ne pas utiliser les informations recueillies lors du dernier sondage Hay sur les attitudes des employés à la table de négociation. Cependant, la SRC cite les résultats du sondage lorsqu’elle fait appel à la gestion inefficace du rendement. Nous constatons que cette réponse est citée hors contexte, et estimons que les résultats mettent en doute la capacité de la SRC de bien diriger l’entreprise. Nous vous invitons à en juger vous-même en étudiant la section « Leadership » du sondage. (Les résultats sont disponibles sur l’intranet de la SRC au http://intranet.cbc-radio-canada/employeesurvey/hay/index.htm )
FAIT : La Guilde veut un processus ouvert qui définirait pour les employés des balises en ce qui concerne la gestion du rendement. (La SRC est bien au courant de notre objectif mais ne l’a pas abordé.) Au contraire, la Société continue à s’opposer à tout critère objectif.
Le comité de négociation de la Guilde s’en tient à ses communiqués. Nous avons proposé des compromis pour raccourcir le processus de révision; mais, enfin, nous ne nous accorderons pas sans sauvegardes suffisantes et critères objectifs pour mesurer la réussite. Nous nous tardons de continuer les négociations sur cette question. Surtout, nous nous engageons à continuer à négocier dans le but de résoudre avec justice *toutes* les questions.
Dan Oldfield
Premier agent administratif
Guilde canadienne des médias