La Société a rejeté une proposition par la Guilde canadienne des médias de prolonger la période de conciliation afin de permettre plus de temps pour les négociations et pour assurer une pleine couverture des Jeux du Canada.
La semaine dernière la Guilde a encore une fois proposé de prolonger par deux semaines la période de conciliation, répondant ainsi à une requête de la Société. (Cliquez ici pour lire la lettre envoyée à la Société.) Ce temps ajouté compenserait nos deux semaines d’absence de la table des négos pour organiser notre vote de grève. On pourrait également assurer qu’il n’y aura pas d’arrêt de travail avant la fin des Jeux du Canada ou La Coupe Rogers de tennis.
La Société a indiqué qu’elle s’intéresse uniquement à une prolongation de cinq jours, le délai nécessaire pour protéger la couverture des Jeux du Canada. Nous nous préoccupons beaucoup du manque d’intérêt de la part de la Société d’arriver à un compromis et de prolonger une période de négociations qui pourrait s’avérer fructueuse.
Le premier objectif de la Guilde est de négocier une bonne convention collective au nom de nos membres. Pour ce faire, il nous faut l’appui de nos membres et la coopération de la Société. Malheureusement, il nous semble qu’il nous faudra aussi menacer un arrêt de travail pour convaincre la Société qu’elle doit retirer ses propositions régressives qui nuiraient aux intérêts de nos membres (cliquez ici pour lire les 12 raisons de voter oui dans le vote de grève cette semaine).
Il serait irresponsable d’accepter la demande de la Société d’une prolongation de cinq jours. Nous ne pouvons pas tout simplement accepter une prolongation pour « faire plaisir » à la Société. Celle-ci n’a donné aucun signe de vouloir négocier de façon sérieuse avec nous au sujet des enjeux; et la Société semble plutôt agir selon le calendrier.
La Guilde a tenté de répondre aux besoins de la Société dans ce cas, et de façon générale lors des négociations. Nous nous préoccupons de l’impact possible d’un arrêt de travail sur le public canadien. Mais nous ne sommes pas prêts à céder le controle total du processus à la Société au détriment de nos membres.
À moins que la Société ne décide de coopérer avec la Guilde dans l’intérêt des négociations, les délais restent les mêmes. Les deux camps pourraient entamer une grève ou un lock-out dès le 15 août. Selon la loi, les deux camps sont obligés de donner un préavis de 72 heures avant de le faire.
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec nous (guild@interlog.com) au 1-800-465-4149 ou au 416-591-5333.
Votre comité de négociation :
Arnold Amber, Toronto
Pierre Claveau, Vancouver
Brendan Elliott, Charlottetown
Percy Hatfield, Windsor
Joe Hill, Toronto
Wendy Hunt, Toronto
Gerry Jones, Regina
Barbara Saxberg, Toronto
Lee Siemon, Toronto
Chris Turner, Fredericton
Rick Warren, Vancouver
Dan Oldfield, premier agent administratif, GCM