La Guilde canadienne des médias est déçue que le conseil d’administration de la SRC/CBC ait appuyé la position de la direction lors de sa première réunion depuis le début du lock-out.

« Le CA avait le choix de lancer une nouvelle direction qui aurait pu mettre fin au lock-out plus rapidement, » dit Lise Lareau, la présidente de la Guilde. « Ils ont plutôt choisi d’appuyer Robert Rabinovitch et sa stratégie aggressive qui a mené à la plus grande crise de toute l’histoire de la SRC/CBC. La déclaration du CA n’offre pas d’espoir. »

Le président désigné du CA, Guy Fournier, a dit aux reporters que la déclaration du CA reflète un changement de ton. Il a dit qu’il croit que les deux parties sont prêtes à faire des compromis. La Guilde espère que l’avis de Fournier prévaudra à la table de négo.

Le CA semble mal comprendre un des enjeux importants non résolus quand il dit que les employés à contrat représenteraient qu’une petite proportion de la main d’oeuvre à la Société.

En fait, déjà 30% de la main-d’oeuvre à la SRC/CBC a un statut non permanent et la proposition de la direction augmenterait ce chiffre. La SRC/CBC détient déjà une plus grande proportion d’employés non permanents que d’autres diffuseurs.

« Je suis déçue que la direction et le CA de la SRC/CBC déforment une question si importante, si tard dans le lock-out, » dit Lareau. « Malheureusement, on nous a refusé la possibilité d’assister à la réunion afin de clarifier les faits. »

Lareau et d’autres membres de la Guilde sont restés à l’extérieur de la salle de réunion et ont pu parler brièvement avec certains membres du CA dans le couloir.

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