La Guilde applaudit la décision du gouvernement fédéral de rétablir le financement de CBC/Radio-Canada qui avait été dangereusement coupé par le gouvernement précédent.
Cette correction budgétaire est fidèle à la plateforme électorale libérale qui reconnaît CBC/Radio-Canada comme étant un « pilier de nos industries de la culture et de la création » et « une institution nationale indispensable qui rassemble la population canadienne ».
« Nous espérons que les 75 millions $ additionnels au cours de cet exercice et les 150 millions $ chaque année jusqu’en 2021 permettront à CBC/Radio-Canada d’arrêter les compressions qui ont nui à sa capacité de produire des nouvelles locales de qualité et une programmation originale, a déclaré Marc-Philippe Laurin, Président de la sous-section CBC à la Guilde.
« Le Président de CBC/Radio-Canada Hubert T. Lacroix avait dit être restreint par les coupes budgétaires des Conservateurs – aujourd’hui les restrictions tombent. La Guilde demande à M. Lacroix de geler les compressions additionnelles planifiées et la vente des immeubles et actifs de CBC/Radio-Canada jusqu’à ce qu’un nouveau plan – et une nouvelle vision – soient en place », indique-t-il.
Pour Carmel Smyth, présidente nationale de la Guilde, « avec le nouveau financement, l’objectif doit être de s’assurer que CBC/Radio-Canada continue de produire une programmation de qualité pour toutes les plateformes – radio, télévision, et numérique – au lieu de se transformer en acheteur de contenu extérieur. »
« L’inquiétude que CBC/Radio-Canada ne sera plus en mesure de produire de la programmation canadienne est l’une des raisons qui poussent les deux plus grands syndicats de CBC/Radio-Canada à demander un leadership nommé de manière indépendante qui aurait pour objectif de diriger le diffuseur public comme un bien commun dans l’intérêt du public », a-t-elle précisé.
La Guilde exhorte le gouvernement fédéral à agir rapidement pour changer le processus de nomination du-de la président-e et du Conseil d’administration de CBC/Radio-Canada, en adoptant un processus « fondé sur le mérite », au lieu de l’approche partisane actuellement en vigueur.
La Guilde fait partie de SCA Canada, le seul syndicat au pays uniquement axé sur les médias.