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Le Syndicat rétablit les faits concernant les affectations Meta à La Presse Canadienne

Comme vous l’avez sans doute toutes et tous entendu, de fausses informations ont circulé sur la position de la Guilde concernant les affectations Meta. Nous aimerions rétablir les faits et clarifier la situation :

1- La Guilde n’a jamais demandé une quelconque forme de cessation d’emploi concernant le contrat ou les membres temporaires. C’est tout le contraire : après avoir tenu une assemblée générale extraordinaire des membres pour traiter de cette question, la Guilde a rencontré l’employeur et a proposé de maintenir l’actuel groupe Meta  jusqu’à ce que l’on trouve une solution par le biais du processus d’arbitrage.

2- La Guilde n’a jamais accordé de dérogation à l’article 32 puisque nous affirmons que ces emplois ne sont pas temporaires en réalité mais plutôt permanents. Le travail Meta est continu et n’est pas différent du travail effectué par les membres reporters/rédacteurs et rédactrices du groupe 3.

3- L’employeur a indiqué au syndicat que seuls les reporters inexpérimentés ou les « reporters ayant moins d’ancienneté » étaient admissibles à ces affectations, comme cela était apparemment stipulé dans le contrat Meta. Nous avons demandé, lors des négociations et des réunions de griefs, à voir le contrat Meta, mais en vain. Il a été confirmé par la suite qu’aucune stipulation n’empêche un membre actuel d’occuper ces postes. Le projet Meta prévoyait un financement pour encourager les journalistes émergents. Cela peut avoir plusieurs significations et les postes ne sont pas limités aux journalistes qui sortent de l’école ou aux journalistes inexpérimentés, comme cela a été présenté au départ. Cela signifie également que des employés à temps partiel auraient pu occuper ces postes si ceux-ci avaient été affichés, conformément à la convention collective, en tant qu’emplois permanents.

La proposition de la Guilde

Le syndicat a fait la proposition suivante à La PC : prolonger l’emploi des « employés Meta » actuels. Cela signifie que, sans préjudice et sans précédent pour les positions de l’une ou l’autre des parties, les employés temporaires seraient restés au travail pendant que nous résolvions nos différences d’interprétation par le biais du processus d’arbitrage. Nous estimions qu’il s’agissait d’une bonne solution qui aurait permis aux membres de continuer à travailler et à La PC de conserver le groupe Meta formé et chevronné en attendant, étant donné que l’arbitrage peut souvent prendre un an ou plus avant d’être conclu. L’employeur a refusé cette solution.

Nous avons également fait valoir les arguments soulevés par les membres : D’un point de vue humain, les membres estiment qu’il est indécent et immoral de licencier ces travailleurs, compte tenu de la situation économique actuelle. Ces employés ont été embauchés avec l’idée que leur emploi serait prolongé au-delà de la période de six mois sans trop de complications.

En fait, l’employeur sait depuis plus d’un an que nous ne sommes pas d’accord pour consentir une autre dérogation à l’article 32, car il était en train de contourner le statut permanent des membres. Les premières dérogations ont été accordées de bonne foi, car nous avons cru l’employeur lorsqu’il a déclaré que le travail était de caractère temporaire et qu’aucun de nos membres actuels ne pouvait occuper les emplois d’après les exigences juridiques du contrat Meta.

Tombés dans l’oreille d’un sourd

D’un point de vue pratique, nos collègues actuels du groupe Meta ont été formés dans l’environnement PC. Ils travaillent fort et se soucient de ce qu’ils font. La décision prise par La PC de mettre fin à leur emploi a de multiples effets négatifs pour tous les membres. Tout d’abord, elle a un impact humain réel pour celles et ceux qui perdent leurs moyens de subsistance dans une période économique difficile ; elle perturbera l’organisation, causant un stress excessif et une charge de travail accrue ; et elle modifie la perception qu’ont les membres de leur employeur et de leur lieu de travail.

Nous avons fait part de toutes ces préoccupations à l’employeur, mais nous sommes tombés dans l’oreille d’un sourd.

Le refus de l’employeur de garder ces membres en poste est sidérant, étant donné que la Guilde lui aurait accordé la possibilité d’argumenter sa position juridique sans préjudice. Au lieu de cela, l’employeur choisit de ne pas tenir compte de cette offre, de licencier et de ré-embaucher de nouveaux employés temporaires tous les six mois. Sur le plan juridique notre position est claire : cette pratique est également en violation de la convention collective.

À la demande des membres, nous avons également tenté de trouver des solutions à cette situation. Nous avons accepté de rencontrer l’employeur en présence de toutes les parties prenantes. Nous avons donné suite à cette offre de rencontre tous les jours depuis qu’elle a été faite la semaine dernière, mais nous n’avons toujours pas reçu de confirmation que notre proposition de tenir une rencontre est acceptée.

Par conséquent, nous allons procéder à l’arbitrage sur cette question.

Entre temps, nous demandons la solidarité des membres. Nous commencerons les préparerons pour négocier une nouvelle convention collective dans les mois à venir. Si vous avez des doutes sur une situation qui affecte votre travail ou si vous souhaitez vérifier les faits, veuillez communiquer avec vos représentants syndicaux.

Soyez à l’affût d’autres informations à ce sujet dans les prochains jours.

Ressources pour les membres


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