Semaine d’action du 13 au 19 février:
Les revendications des propriétaires de La Presse Canadienne pour sabrer dans nos salaires et avantages sociaux sont insultants, surtout parce qu’elles ne tiennent aucunement compte de la valeur de notre travail et de notre engagement envers l’organisation. Les membres de la Guilde font souvent plus que leur devoir afin de sortir les nouvelles. Des fois, nous ne prenons pas notre pause-repas ou nous restons après la fin de notre quart de travail sans réclamer nos heures supplémentaires. Malheureusement, notre dévouement peut donner une fausse idée du travail requis pour bien accomplir le travail.
La semaine du 13 février (lundi prochain), nous demandons à tous les membres de la Guilde de prendre leurs pauses-repas et de réclamer les heures supplémentaires. Disons tous, haut et fort, « Non, merci » au travail gratuit.
Si on vous demande d’accomplir une tâche qui entraînera du temps supplémentaire, prévenez votre gestionnaire qu’il n’y a pas de problème mais que vous allez réclamer toutes vos heures. Vous et vos collègues pouvez manger ensemble à midi, ce qui vous donne une vraie pause et réduit le stress au milieu de la journée.
De plus, veillez à ce que vous receviez les primes de quart auxquelles vous avez droit. Réclamez le temps que vous passez chez vous au téléphone et soumettez votre kilométrage si on vous demande d’utiliser votre voiture au travail. Si vous travaillez la nuit, réclamer vos coûts de taxi ou de stationnement. Et assurez-vous de réclamer votre repas si vous travaillez trois heures après la fin de votre quart, ou si vous êtes technicien et que vous travaillez à l’extérieur du bureau.
Par le fait de signer la dernière convention collective, celle qui est en vigueur, la direction de la PC a reconnu que les employés disposent de tous ces droits. Ne renonçons pas aux primes que la compagnie accepte déjà de nous payer !