Les pourparlers se sont poursuivis la semaine dernière. Ils portaient sur une série d’enjeux qui n’étaient pas de nature monétaires. Nous avons réglé plusieurs de ces questions et nous prévoyons en arriver à une entente au début de la prochaine ronde de négociations sur la plupart des autres.
Nous avons apporté deux modifications aux articles portant sur la période de probation. D’abord nous avons aboli la période de probation pour un employé temporaire qui obtient une permanence à temps plein, s’il a déjà travaillé un certain nombre de mois. Pour les programmeurs nous avons prolongé la période de probation à six mois. Les deux camps se sont entendus sur le fait qu’il était difficile de faire une évaluation adéquate après seulement quatre mois de probation.
Cela signifie que tout employé temporaire, sauf les programmeurs, qui se voit attribuer un poste permanent et qui a travaillé au moins quatre mois n’aura plus besoin de passer une période de probation. Un programmeur aurait besoin de travailler six mois.
L’entreprise nous a parlé de son besoin d’embaucher des programmeurs sur une base temporaire pour des projets ponctuels. Présentement, l’entreprise peut seulement embaucher un employé temporaire pour une période de six mois, à moins qu’il ne remplace un employé à temps plein en congé de maladie ou en congé de maternité. Nous avons donné notre aval à un article qui permet à l’entreprise d’embaucher un programmeur pour une période maximale de 12 mois. Avec une permission spéciale de la Guilde, il sera aussi possible de prolonger ce contrat temporaire d’un autre six mois. Si un programmeur travaille plus de 18 mois, il obtient automatiquement sa permanence.
La lettre d’entente no. 9, qui porte sur les microtraumatismes répétés, a été clarifiée afin de préciser les échéanciers en ce qui a trait à l’envoi des reçus et de la nécessité de renouveler les notes médicales pour l’approbation des traitements tous les deux ans. Ces notes peuvent provenir d’un médecin ou d’un physiothérapeute et les formulaires de réclamation doivent être remplis dans les 120 jours qui suivent le traitement ou le 10 janvier de l’année suivante.
Nous sommes sur le point d’une entente au sujet du régime de la moyenne des heures de travail, des affectations à l’extérieur de la ville, de la conciliation travail-famille et de la façon dont l’entreprise communique avec les employés qui ne sont pas au travail. La question des congés sabbatiques est devenue plus complexe que prévu. C’est pourquoi nous tentons de trouver une formule simple afin d’offrir un tel programme.
Nous reprenons les négociations le 9 août et, comme prévu, nous aborderons les questions de l’avenir de La Presse Canadienne, du régime de retraite et de la restructuration de l’entreprise.
Votre comité de négociation:
Terry Pedwell, président de la sous-section de La Presse canadienne
Sylvia Strojek
Fareed Mohammed
Scott Edmonds, fiduciaire du régime de retraite
Craig Wong, fiduciaire du régime de retraite
Kathy Viner, agente administrative de la GCM