La semaine dernière, la Guilde canadienne des médias et la Société se sont réunies pendant trois jours. La CBC/SRC insiste toujours sur des propositions qui ne répondent pas aux intérêts des employés. De plus, ces propositions représenteraient une perte de droits garantis dans les conventions collectives actuelles.
La Société a finalement répondu à notre proposition en ce qui concerne la formation. Malheureusement, le langage proposé ne répond pas aux besoins des employés. La CBC/SRC a rejeté l’idée d’un programme mixte de formation and propose à sa place un comité mixte de valeur purement symbolique qui ne se réunirait qu’une fois par an. Étant donné que les employés font face au changement rapide et aux demandes toujours croissantes, la formation est très importante pour pouvoir poursuivre leur carrière. La Guilde a proposé un partnerariat avec la Société et celle-ci a rejeté l’idée d’emblée.
La Guilde a présenté des propositions en ce qui concerne les jours fériés, le retour au travail après une maladie grave ou une invalidité, et la gestion du rendement. La Guilde cherche toujours une procédure de gestion du rendement qui permettrait des communications honnêtes qu’on ne pourrait utiliser dans un processus de discipline ou de révision.
Côté positif, les deux parties sont d’un commun accord sur une disposition qui permettra aux employés de participer à des activités extérieures. La disposition correspond à celles qui se trouvent dans les conventions collectives actuelles. Cependant, les employés qui verraient refuser leur demande auront dorénavant accès à l’arbitrage accéléré avec un tiers bien informé.
En dernier lieu, nous remarquons que la Société se plaint de la lenteur des négociations. Ça nous agace aussi. Mais on a besoin de la coopération des deux parties pour conclure un contrat. Quand la direction rejette des propositions justes, raisonnables et peu controversées, il est difficile d’avancer sur les questions plus significatives.
Par exemple, la CBC/SRC ne veut pas se tenir à établir des comités de sélection pour des promotions ou pour combler tout poste vacant. Cela laisse la porte ouverte à des pratiques injustes. Par ailleurs, la Société retarde un accord sur trois dispositions en attendant la capitulation de la Guilde sur une quatrième disposition qui a trait aux périodes de repas. La CBC/SRC propose d’aviser l’employé à la dernière minute avant le début de sa période de repas. La Guilde estime que les employés ont le droit à des horaires plus prévisibles pour pouvoir s’occuper des besoins personnels pendant la période de repas. Cela fait partie de concilier le travail et la vie personnelle.
La Guilde veut procéder aux pourparlers sur ce que sont, d’après nous, les questions- clé de ces négociations, y compris la conciliation travail-vie personnelle, le statut professionel, l’impartition, les mises à pied et le rappel au travail. Pour de plus amples renseignements sur ces questions, cliquez ici.
Cette semaine, nous sommes de retour à la table de négociation pendant deux jours. Nous avons fixé des dates pour continuer les négociations jusqu’à la fin du mois.
N’hésitez pas de communiquer avec nous au guild@interlog.com ou au 416-591-5333 ou au 1-800-465-4149.
Votre comité de négociation:
Arnold Amber, Toronto
Pierre Claveau, Vancouver
Brendan Elliott, Charlottetown
Percy Hatfield, Windsor
Joe Hill, Toronto
Wendy Hunt, Toronto
Gerry Jones, Regina
Barbara Saxberg, Toronto
Lee Siemon, Toronto
Chris Turner, Fredericton
Rick Warren, Vancouver
Dan Oldfield, premier agent administratif, GCM