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Lettre de Colin Perkel, président de la sous-section

Chers collègues et membres de la GCM,

Comme je viens de terminer ma dernière réunion du Comité exécutif national, il semble approprié de vous faire part des plus récents développements et de vous offrir certaines réflexions avant que se termine mon mandat de président de la sous-section.

Plusieurs changements sont survenus, au niveau national du syndicat, pendant mon mandat. Nous avons traversé un assaut perfide envers nos membres à l’occasion du lockout de 2005 à CBC/Radio-Canada. Les effets de cette attaque – dont la justification n’a jamais été expliquée de façon acceptable – se font encore sentir, particulièrement au niveau de notre sous-section CBC/Radio-Canada, mais également au palier national, alors que nous continuons de regarnir notre fonds de défense et de faire face à des budgets serrés, bien que nous soyons dans l’ensemble en bonne forme.

Ces dernières années, le personnel de notre bureau national s’est développé, autant en nombre qu’en professionnalisme ; nous avons ajouté de nouvelles sous-sections, et nous sommes devenus une voix respectée des travailleurs des médias, car nous faisons constamment valoir les intérêts de nos membres au sein de forums tels que la Colline parlementaire et le CRTC.

Nous nous préparons à déménager notre siège social dans un édifice totalement accessible – une directive issue du congrès de Calgary, en 2006, qui prouve bien que vous, les membres, pouvez influencer la façon dont fonctionne votre syndicat. (Nous vous communiquerons en janvier au sujet d’une fête dans les nouveaux locaux.) D’autre part, nous avons publié un nouveau guide à l’intention des nouveaux membres de la Guilde à la Presse canadienne – un livret attrayant, facile à consulter, qui explique votre syndicat et votre convention collective.

Plusieurs événements marquants se sont produits au niveau de notre sous-section – la diminution salariale de 2005, qui a aidé l’entreprise à survivre à la tempête tumultueuse du régime de retraite, de même que la récente restructuration du régime, qui a mis fin à plusieurs années de travail acharné de la part de vos responsables syndicaux et de la direction de l’entreprise.

Nous constituons une sous-section encore plus cohésive ; partout au pays, nos membres participent de bien des façons, notamment en siégeant à de nombreux comités (par ex. formation, santé et sécurité) qui font un excellent travail et obtiennent des résultats. Nous sommes plus inclusifs. Nos membres francophones jouent aujourd’hui un rôle plus actif que jamais. Nous avons conclu avec succès deux rondes de négociations qui nous ont procuré d’importantes améliorations salariales et autres.

Nous avons également constaté des changements dans le milieu de travail, notamment la convergence et l’introduction de la vidéo, de même que les nouveaux systèmes informatiques avec lesquels nous travaillons maintenant. Nous travaillons dans un environnement intense, en constante évolution, et cette réalité n’est probablement pas près de changer.

En tout et partout, j’ai fait de mon mieux pour représenter vos intérêts efficacement, pour communiquer clairement vos besoins et vos préoccupations sans égard au service ou au bureau auquel vous appartenez. Mon approche a été guidée par la simple prémisse que nos préoccupations communes passent avant tout – par communes, j’entends celles des membres de la Guilde et de la direction. Bien que nos intérêts puissent sensiblement diverger en certaines occasions et qu’il peut nous arriver d’être en désaccord au sujet de certaines questions spécifiques, il reste que nous avons établi une relation symbiotique qui ne fait que commencer avec le respect de notre convention collective.

Le côté négatif d’une baisse de température du climat syndical et de l’abandon des anciennes rhétoriques ponctuées de coup de poings sur la table, c’est que nous pouvons sembler nous être ralliés. Un autre risque c’est que vous, les membres, pensiez que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes et que vous n’avez plus besoin d’un syndicat fort. Évidemment, ces deux perceptions sont fausses. Le dialogue constructif est toujours préférable aux arguments basés sur l’idéologie, mais il ne faudrait jamais le confondre avec un manque de représentation de vos intérêts, ou avec l’absence de la nécessité d’une représentation efficace.

Je désire remercier le président de la Presse Canadienne, Eric Morrison, le responsable des ressources humaines, Paul Woods et l’avocat de l’entreprise Harvey Beresford d’avoir contribué à faciliter l’instauration d’un climat de travail plus constructif et progressiste.

Félicitations à Terry Pedwell, qui devient président de la sous-section, de même qu’à Roger Ward et Steve Mertl qui, en compagnie de Terry, constitueront votre nouvel conseil exécutif national. Je sais que nous serons en de bonnes mains. Félicitations à notre infatigable Scott Edmonds pour avoir été réélu vice-président national de la GCM et, en terminant, un gros merci à l’agente administrative Kathy Viner, dont les efforts au nom de notre sous-section dépassent tout ce que je pourrais écrire ici.

Les élections des conseils exécutifs locaux auront lieu en février. Je vous incite fortement à penser à poser votre candidature. Vous pouvez vraiment faire une différence. Pour demeurer efficaces et pertinents, nous devons constamment nous efforcer de trouver de nouvelles énergies et des idées novatrices que seuls vous, les membres, anciens ou nouveaux, pouvez nous apporter. Sans cela, nous ne pourrions tout simplement pas fonctionner.

Votre participation active au sein du syndicat comporte deux volets. D’un côté elle vous donne l’occasion d’influencer le fonctionnement de la Guilde (qui dispose d’un budget de près de 6 millions de vos dollars). D’un autre côté, elle nous permet de faire connaître le genre de milieu de travail que nous désirons, et contribue de ce fait à créer le genre d’organisation dynamique et réceptive pour laquelle nous pouvons être fiers de travailler. Ces deux volets constituent un travail constant, mais ce sont des objectifs éminemment valables.

En terminant, je désire vous remercier, vous les membres, de votre appui, de vos critiques et de votre aide au fil des ans. Ils furent très appréciés.

Je vous souhaite une heureuse et sécuritaire saison des fêtes et, si je ne vous reparle pas d’ici là, une bonne, heureuse et prospère année 2008.

Colin Perkel
Président (presque sortant), sous-section de La Presse canadienne

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