Martin O’Hanlon a reçu le Prix d’Excellence du SCA Canada lors de la réunion annuelle de son conseil des représentants à Moncton, au Nouveau-Brunswick.
Martin a entamé sa carrière de 33 ans dans le travail syndical en tant que l’un des rares activistes à avoir fondé les deux seuls syndicats du Canada exclusivement dédiés aux médias, la Guilde canadienne des médias et le SCA Canada, tout en jonglant avec une carrière exigeante en tant que reporter et rédacteur en chef à la Presse canadienne.
Martin a commencé en tant que bénévole pour négocier des accords collectifs locaux et nationaux pour les membres de la Presse canadienne. Président de syndicat efficace et franc, il utilisait son esprit et son charme considérable pour obtenir des améliorations des gestionnaires réticents. Il a apporté la même rigueur intellectuelle et les mêmes compétences organisationnelles à la table de direction de la Guilde canadienne des médias. Pointilleux sur les détails, avec la tête d’un journaliste pour les faits et une facilité inhabituelle avec les chiffres, il a écrit une grande partie des statuts et de la constitution de la CMG. Il ferait plus tard de même pour le SCA Canada. Pour ce travail et ses compétences en leadership, il a mérité le Prix d’Excellence de la CMG en 2020.
Bâtir le SCA Canada
Pendant les années de construction de la CMG, Martin a travaillé en étroite collaboration avec le président du syndicat à la CBC, Arnold Amber, pour trouver un lieu qui offrirait une sécurité financière à long terme à la guilde en pleine croissance. Dirigeant une petite équipe, le duo a décidé de rejoindre les Communications Workers of America. Ils ont créé le SCA Canada comme moyen de garantir que les membres canadiens conserveraient le contrôle de leur avenir au sein de la famille CWA aux États-Unis.
Gagnant du respect national et international
Au fil des ans, Martin a gagné le respect de la communauté syndicale grâce à son engagement au sein du Congrès du travail du Canada. Il a siégé au conseil de direction du CTC où il a plaidé en faveur des travailleurs, en particulier ceux qui luttent contre la discrimination, le racisme et le travail précaire.
À travers tout cela, Martin a également trouvé le temps d’occuper des postes de direction au sein de la Fédération internationale des journalistes.
Voici où il a rendu le Canada fier, en menant les efforts pour aider les travailleurs des médias en crise. Il a pris ce travail à cœur, en apprenant à connaître personnellement les familles, en trouvant des fonds pour les soutenir et en mobilisant un soutien pour les travailleurs des médias en Syrie, en Afghanistan et en Ukraine.
Plaidoyer politique et réglementaire pour les médias
Pendant son long mandat en tant que leader syndical, Martin a été un fervent partisan des groupes de plaidoyer pour le journalisme. Ces groupes largement à but non lucratif dépendent du soutien du travail, de l’industrie et de la communauté pour instaurer le respect envers les travailleurs des médias.
Martin a travaillé étroitement avec des groupes tels que Canadian Journalists for Free Expression, l’Association Canadienne des Journalistes, et de nombreux autres, pour reconnaître et promouvoir leur travail crucial.
Il a activement promu des améliorations aux régimes de retraite et a fait pression sur les gouvernements pour un meilleur soutien à l’industrie des médias. Sa compréhension de la crise des médias a contribué aux conclusions du Forum des politiques publiques détaillées dans le rapport « Le miroir éclaté», selon lequel l’industrie a désespérément besoin d’un soulagement financier.
Pendant les turbulentes années 2000, le plaidoyer incessant de Martin a été déterminant pour persuader le gouvernement fédéral d’offrir une aide financière à l’industrie et pour commencer à contraindre les géants de l’Internet à contribuer au financement de la création de contenu au Canada. Un combat qui se poursuit à l’échelle mondiale, le Canada étant souvent cité comme une voix de premier plan.
Carmel Smyth
Président, SCA Canada
Le syndicat des médias