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Mise à jour estivale de la Guilde à TFO et Pourquoi la Guilde demande une politique de contenu à TFO

Mise à jour estivale de la Guilde à TFO

Des membres de la Guilde canadienne des médias à TFO se sont rencontrés en assemblée générale jeudi afin de se préparer pour les négociations en vue du renouvellement de notre convention collective. Nous avons discuté des enjeux prioritaires, y compris la précarité d’emploi, la rémunération, la charge de travail, les heures supplémentaires et le besoin chez TFO d’une politique de contenu pour assurer une programmation indépendante et de qualité.

Le comité de négociation sera confirmé sous peu ; les négociations devraient débuter au mois d’octobre.

Pourquoi la Guilde demande une politique de contenu à TFO

Les réalisateurs et animateurs, membres de la Guilde, qui travaillent au sein des franchises de TFO répondent au mandat du service public, soit de « favoriser l’apprentissage permanent en Ontario en offrant des services de programmation éducative de qualité, en français. » Ils prennent des décisions importantes quotidiennement quant à ce contenu éducatif et culturel, en reconnaissance de leur devoir public.

Au mois de mai dernier, on a demandé aux réalisateurs de la franchise TFO 24.7 de produire une série de reportages dans le cadre d’un contrat de commandite avec la Société des loteries et des jeux de l’Ontario (OLG). Les modalités d’exécution de cette commandite ont soulevé d’importantes questions quant à l’indépendance de la programmation de TFO.

L’OLG aurait un droit de regard sur les segments qui doivent vanter, de façon partiale, des exploits de la société. Ce « spin » positif doit être retrouvé jusque dans les réponses des sujets interviewés. Ceux-ci sont par ailleurs rémunérés pour leur participation : une pratique à laquelle les réalisateurs de TFO 24.7 sur le terrain ne sont pas confrontés en temps normal.

Par ailleurs les images tournées par TFO serait envoyé à l’OLG pour que celle-ci puisse produire d’autres vidéos promotionnelles.

Enfin, lorsqu’on survole le site de TFO 24.7, aucun affichage ne permet au public de distinguer les topos commandités par l’OLG. Le mot « reportage » qui apparaît dans ces segments est trompeur puisqu’il s’agit en fait de contenu commandité.

Cette façon de faire dans le cadre du contrat avec l’OLG représenterait une violation des politiques et normes de contenu en vigueur à d’autres diffuseurs publics, notamment TVO et Radio-Canada/CBC.  De plus, elle va à l’encontre du code de déontologie de l’Association des journalistes électroniques en vigueur pour des diffuseurs privés.

Les affections dans le cadre du contrat avec l’OLG suscitent beaucoup d’appréhension au sein de l’équipe 24.7.

Le syndicat a proposé l’adoption d’une politique de contenu qui respecterait le mandat public de TFO, tout en lui permettant de trouver de nouvelles sources de financement.

Malheureusement, la direction a refusé cette demande. Un réalisateur a décidé qu’il ne pouvait pas accepter une telle affectation et a fait l’objet de mesures disciplinaires et, par la suite, du non-renouvellement de son contrat.

L’intimidation et la peur règnent, d’autant plus qu’un grand nombre de réalisateurs à 24.7 occupent un poste de travail précaire.

La Guilde déplore cette situation et continue de revendiquer une politique de contenu qui respecterait le mandat du diffuseur provincial, ainsi que le jugement professionnel des réalisateurs qui oeuvrent au sein des franchises de TFO. La situation actuelle n’est pas tenable.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Karen Wirsig (karen@cmg.ca), conseillère syndicale de la Guilde, au 416-591-5333, poste 222.

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