Nous avons rencontré la direction de la PC, mercredi dernier, pour la première fois depuis le dépôt de nos offres salariales. Elles étaient de 1% le 1er octobre et de 1% le 31 décembre 2005. Selon nous, ces offres respectent la position financière de l’entreprise tout en veillant à ce que nos salaires demeurent concurrentiels.

L’entreprise a reconnu la nécessité de « faire quelque chose » pour le personnel en 2005. Néanmoins, les responsables désirent poursuivre la préparation du budget avant de s’engager. Nous les rencontrerons de nouveau après avoir étudié les résultats du 3e trimestre, le 18 octobre 2005.

La PC a également suggéré de prolonger d’un an, jusqu’au 31 décembre 2006, la convention collective qui doit prendre fin le 31 décembre 2005. Les deux parties sont convenues que 2006 demeure une année incertaine au niveau non seulement du coût des régimes de pension, mais aussi des sources de revenus.

Bien que le mandat original de notre comité de négociations soit de négocier la réouverture des salaires pour 2005, le Conseil de la PC a convenu qu’il est logique de discuter à la fois des questions de 2005 et 2006. Évidemment, si cette convention est prolongée d’un an, nous devrons veiller une fois de plus à ce que nos salaires demeurent concurrentiels par rapport à l’ensemble de l’industrie pour cette période.

Nous avons en ce moment beaucoup de pain sur la planche – l’étude en cours du régime de retraite, l’étude du plan stratégique, ainsi que certains travaux entrepris dans le cadre du Comité conjoint employés-employeur. Si nous réussissons à négocier des augmentations salariales acceptables pour 2005 et 2005, nous pourrons consacrer plus de temps et d’énergie à ces autres questions.

Comme toute autre proposition contractuelle, toute éventuelle entente de principe conclue à la table sera toutefois assujettie à un vote de ratification auprès des membres.

Merci.

Votre équipe de négociation,
Scott Edmonds
Karine Fortin
James Stevenson