L’annonce du groupe Remstar, futur propriétaire du réseau de télévision privée TQS, selon laquelle la compagnie compte fermer le service des nouvelles et annuler les bulletins de nouvelles locaux, préoccupe les membres de la Guilde canadienne des médias, mais ne les étonne pas. La GCM demande au CRTC de faire des efforts pour stopper ce geste, et surtout pour éviter que d’autres diffuseurs n’emboîtent le pas.
« Nous avons déjà fait part au CRTC de nos préoccupations au sujet de la disparition des bulletins locaux, », dit la présidente nationale de la GCM, Lise Lareau. « La situation à TQS n’en est que l’exemple le plus récent. Il s’agit de deux éléments sur lesquels le CRTC ou le gouvernement doivent insister: le financement de la programmation locale et l’obligation d’offrir un service d’information. Mettre la clé dans la porte des salles de nouvelles ne devrait même pas être une option pour TQS. »
La Guilde a déjà recommandé que les stations de télévision terrestres reçoivent une part des frais de service par câble ou par satellite pour financer la programmation locale, y compris l’information. On a également suggéré que le CRTC restaure sa politique obligeant les diffuseurs locaux à présenter des bulletins d’information.
« Le comportement du groupe Remstar face à ses employés relève d’un ‘capitalisme sauvage’ éhonté, » selon Gérard Malo, directeur des Affaires francophones à la Guilde. De plus, « la fermeture des salles de nouvelles cause une brèche dans la diversité des sources et dans la qualité de l’information. L’information, chien de garde de la démocratie, est obligatoire en vertu des règlements régissant les télévisions généralistes telles que TQS. »
Pour plus de renseignements communiquez avec Lise Lareau au 1-800-465-4149 ou au 416-591-5333, ou écrivez au info@cmg.ca