Depuis notre dernière mise à jour sur la réouverture des salaires au mois de septembre dernier, nous nous sommes rencontrés deux fois afin de discuter de la performance financière de la société et des salaires.
Le 18 octobre dernier, nous avons examiné les résultats financiers du troisième trimestre avec le directeur financier, M. David Ross, et d’autres hauts dirigeants avant d’entamer les pourparlers de cette semaine. Après neuf mois, les résultats continuent d’être plus positifs que prévus au début de l’année.
Comme vous le savez déjà, nous avons déposé une proposition au sujet des salaires en septembre dernier, soit 1% à compter du 1er octobre et encore 1% à compter du 31 décembre 2005. À ce moment-là, la société avait avoué qu’il fallait « faire quelque chose » pour les employés. Cette semaine, la société a répété qu’elle reconnaît qu’il faut mettre plus d’argent dans les poches des employés mais n’a pas fait de proposition à ce sujet.
Pour la première fois depuis huit mois, la société a plutôt dit qu’elle cherche une autre « contribution » de la part des employés pour 2006. En d’autres mots, les salaires des employés continueraient d’être réduits mais le montant de la réduction proposée n’a pas été discuté.
Nous avons répondu que les employés ne travailleront pas pour les niveaux salariaux de 2003. Nous avons dit que les employés ne sont pas prêts à retourner à l’époque du gel salarial échelonné sur plusieurs années. Nous ne voulons pas non plus à avoir à lutter de nouveau afin de rattraper la grille salariale des employés des journaux dont les cadres dirigent la PC/NTR.
Nous n’avons toujours pas repris le terrain que nous avons perdu. Tandis que vos salaires ont été réduits, les patrons de ces journaux ont augmenté les salaires de leurs propres employés de 2,5% à 3%.
Nous n’avons fermé aucune porte et nous sommes prêts à discuter au sujet de tout ce qui pourrait mener à la conclusion d’une entente; or, nous avons dit clairement qu’il nous faudra adhérer à certains principes fondamentaux.
1. Il faut augmenter nos salaires : il faut augmenter ceux-ci au niveau de 2004 sans les réductions; il faut augmenter les salaires pour 2005 selon notre proposition du mois de septembre au minimum; et si nous discutons de 2006, une augmentation de plus doit être sur la table.
2. Nous n’accepterons pas une contribution de plus sauf si nous sommes convaincus qu’elle soit nécessaire et que vous, les membres, soyez d’accord.
3. Pour ce faire, il nous faudra de nouveau les informations complètes au sujet des dépenses de 2005 et des propositions en ce qui concerne le budget de 2006; soit les mêmes informations que l’on nous a données avant que nous ayons accepté la réduction des salaires en 2004.
Les deux camps se rencontreront de nouveau les 10 et 11 novembre prochains.
Votre comité de négociation :
Scott Edmonds
Karine Fortin
James Stevenson
Kathy Viner, agente administrative de la GCM