Alors qu’il y aura un mois demain que le lock-out a été imposé, les négociations contractuelles entre la Guilde canadienne des médias et SRC/CBC amorcent maintenant une phase cruciale: les deux parties discutent maintenant de six questions qui décideront si « ça passe ou ça casse » dans les pourparlers.

Tard hier soir, les négociateurs tentaient de s’entendre au sujet d’une question-clé : les règles, limites et processus lors d’un projet de sous-traitance du travail fait par des membres de la Guilde.

Il reste également à régler cinq autres clauses : le statut d’emploi, le processus de mise à pied, les pigistes, l’évaluation des postes et plusieurs questions monétaires. De longs pourparlers ont déjà eu lieu au sujet du processus de mise à pied, des pigistes et de l’évaluation des postes. Cependant, les discussions concernant l’argent ont été brèves et le statut d’emploi n’a pas du tout été abordé.

« Mis à part ces questions, nous devons nous entendre au sujet d’une poignée d’articles qui ne sont pas aussi litigieux », affirme le président de la sous-section SRC/CBC de la Guilde, Arnold Amber, également membre du comité de négociations de la Guilde.

« Vue de l’extérieur, la liste peut paraître longue, mais en termes de signature de contrat, nous pouvons voir la conclusion. Les deux parties savent qu’en travaillant fort, toutes les questions peuvent au moins être discutées au cours des prochains jours. »

Les négociateurs se sont entendus hier au sujet des clauses touchant les correspondants à l’étranger et les politiques de la Société.

Aujourd’hui, les discussions devraient porter sur le processus de mise à pied, la sous-traitance et l’évaluation des postes. Les deux parties sont retournés à la table des négociations il y a deux semaines. Ils ont, lentement mais sûrement, raccourci la liste de clauses qui n’étaient toujours pas réglées lors du déclenchement du lock-out, une liste où se retrouvaient alors une quarantaine de questions.

Les pourparlers sont prévus tout au cours de la fin de semaine.