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Pourquoi nous essayons de constituer un syndicat à VICE Canada

Tout comme nos collègues du service de la rédaction de New York, un certain nombre d’entre nous, qui travaillent dans différents services de VICE Canada, ont décidé d’entamer un processus de syndicalisation. Nous œuvrons en collaboration avec la Guilde canadienne des médias (la Guilde) ainsi qu’avec de nombreuses personnes qui ont indiqué leur soutien en signant des cartes d’adhésion syndicale au cours des dernières semaines.

Au Canada, nous espérons inclure tout le monde et pas seulement le personnel de la rédaction. Vous trouverez ici une description du processus de syndicalisation, mais sachez que si vous choisissez de signer une carte d’adhésion, cela restera tout à fait confidentiel (seuls le syndicat et la Commission des relations de travail la verront).

Nous tiendrons une réunion importante à Toronto ce mercredi 16 décembre, de 18 h à 20 h, au William’s Landing (120, rue Lynn Williams) lors de laquelle nous pourrons parler de tout cela en détail. Nous nous encourageons vivement à venir y faire un tour. La réunion aura lieu dans une salle de réunion privée. Que vous soyez indécis ou prêts à signer une carte d’adhésion, nous serons heureux de vous y voir.

Notre objectif est de recueillir autant de cartes que possible d’ici la fin de la semaine. Si vous êtes dans l’impossibilité de venir à la réunion de mercredi, mais que vous soyez intéressé-e à signer une carte d’adhésion ou à vous renseigner plus avant, ne manquez pas de communiquer avec un-e responsable de la syndicalisation d’ici vendredi.

Nous estimons que si nous avons l’occasion de négocier une nouvelle convention collective tous ensemble (le véritable objectif de la syndicalisation), nous pouvons parvenir à un accord qui soit bénéfique à tous les employés de VICE, ainsi qu’à sa direction.

Il semble que le même sentiment existe dans d’autres lieux de travail : depuis le mois de juin, plusieurs sites de médias numériques des États-Unis ont voté en faveur de la syndicalisation, dont le personnel de la rédaction de VICE des États-Unis; Gawker Media; le Huffington Post; Al Jazeera en anglais; Salon; et le Guardian des États-Unis.

Nous apprécions à leur juste valeur les mesures prises par la direction pour faire de ce lieu de travail un endroit convivial, mais nous avons certaines préoccupations importantes qui, selon nous, peuvent seulement se régler si nous nous y mettons tous ensemble.

Certaines de ces préoccupations sont particulières à certains services, alors que d’autres nous affectent tous :

-Des avantages sociaux pour les employés contractuels durant le temps où ils travaillent pour VICE

-Comme la direction nous l’a fait savoir par courriel, seuls les employés permanents à plein temps peuvent bénéficier des avantages surlignés.

-De meilleurs salaires

-À BuzzFeed, les postes de débutants, évalués à 1,5 milliard de dollars comparativement aux 4 milliards de ceux de VICE, sont rémunérés à des taux plus élevés au Canada; dans les lieux de travail syndiqués de Toronto, les rédacteurs et les gestionnaires de médias sociaux gagnent à peu près la même somme lorsqu’ils débutent.

-De meilleurs avantages sociaux

-Les employés de VICE des États-Unis reçoivent 15 jours de vacances pour commencer, alors que d’autres entreprises de médias de Toronto offrent des avantages sociaux plus complets : vacances, santé et congés parentaux.

-Uniformité des salaires et des contrats, à travail égal

-Protections pour les employés contractuels

-Une protection contre les congédiements non justifiés pour tous les employés

-Une plus grande transparence et une meilleure communication entre la direction et les employés

-Des normes journalistiques claires

Nous apprécions tous le fait de travailler pour une entreprise qui nous donne une flexibilité exceptionnelle, tant en termes de ce que nous faisons que de la façon dont nous le faisons, et nous souhaitons avoir une convention collective qui entérine cette liberté et nous permette de la conserver. Ce que nous recherchons est une garantie de certaines normes de base, car le guide de l’employé et les autres promesses de la direction ne sont pas juridiquement contraignants, à la différence d’une convention collective.

Chacun-e est libre d’appuyer ou non la constitution du syndicat. Si vous avez des questions à propos des raisons pour lesquelles nous essayons d’en constituer un, de la différence que ferait un syndicat dans nos bureaux ou de toute autre chose, veuillez communiquer avec Karen Wirsig, de la Guilde (karen@cmg.ca, 416-578-1651) ou Tannara Yelland (tannarayelland@gmail.com, 647-459-0729).

Nous tiendrons une réunion ce mercredi, de 18 h à 20 h, au William’s Landing (au 120, rue Lynn Williams) et nous vous invitons tous à venir pour nous parler, discuter entre vous ou parler à des conseillers syndicaux de la Guilde.

Nous espérons vous voir tous mercredi !

En savoir plus : Tout ce que vous vouliez savoir sur la constitution d’un syndicat mais que vous n’.avez pas pensé demander

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