De nombreux membres nous ont posé des questions sur le rôle du syndicat dans le cadre du récent congédiement d’un animateur Radio à CBC.
En vertu du Code canadien du travail, le syndicat a l’obligation juridique de représenter tous les membres, et chaque membre a le droit de déposer un grief. Le syndicat doit déposer un grief sur demande. Veuillez lire notre article sur les droits des membres de la Guilde à CBC/Radio-Canada.
Nous recevons également des questions sur la manière dont le syndicat aide les membres qui signale le harcèlement sexuel au travail ou un conflit avec un-e collègue. Le syndicat prend ces questions très au sérieux et la Guilde a des protocoles précis pour les traiter.
Après des cas de plaintes pour harcèlement sexuel au travail il y a de nombreuses années, le syndicat a élaboré un protocole en vertu duquel un-e conseiller-ère syndical-e qui travaille pour la Guilde est affecté à chaque membre concerné-e dans le cadre d’une plainte de harcèlement. Notre pratique normale est que notre personnel le plus chevronné s’occupe de telles plaintes.
Nous savons à travers les reportages médiatiques cette semaine qu’une membre de la Guilde a signalé des préoccupations liées au traitement inapproprié à une personne identifiée comme étant un conseiller du syndicat. Depuis une enquête révèle qu’un bénévole (non pas un conseiller syndical) n’a pas été mis au courant des renseignements sur le caractère spécifique de la plainte et, même si cette situation a été porté à l’attention d’un directeur, aucun de deux n’était au courant des détails. Cela est d’autant plus regrettable que la Guilde a une politique rigoureuse de tolérance zéro en matière de harcèlement qui serait dans un tel cas entrée en vigueur.
Tous les membres devraient savoir qu’ils ont droit à un lieu de travail sans harcèlement. Voir les détails aux articles 6 (Discrimination), 7 (Harcèlement) et 8 (Respect au travail) de notre convention collective.
Nous voulons vous rappeler que ces mesures sont à la disposition de tous les membres en toute circonstance pour vous permettre de procéder de la manière que vous estimez appropriée.
Sachez que nous sommes conscients que nous devons renforcer notre capacité générale en tant que syndicat dans ces domaines. La Guilde est en train de revoir ses protocoles à divers niveaux pour veiller à ce que nos pratiques soient conformes à nos politiques.
J’ai passé de nombreuses années dans les salles de nouvelles partout au pays et je sais à quel point notre industrie peut être un réseau d’intérêts concurrents et de pressions très difficiles. Aucun-e d’entre nous ne devrait faire face aux plus dures de ces pressions seul-e.
Je vous invite à prendre le temps de lire la politique de la Guilde sur les conflits entre les membres pour que nous puissions ensemble veiller à traiter ces défis adéquatement quand ils se présentent.
Carmel Smyth
Présidente nationale de la Guilde