Voici une mise à jour sur les questions qui restent à la table de négo et le ton des pourparlers.
On parle beaucoup du nombre de questions non résolues. Cependant, ce qui est important est le fait que la plupart des questions à résoudre n’empêcheraient pas une entente, ni un retour au travail.
Pour le moment, il n’y a pas lieu de croire que la Société veut mettre fin au cadenas. Elle n’a pas changé sa position au sujet de l’embauche à contrat sans limitation et sans raison. Même jeu pour ce qui est du traitement des employés lors d’une réduction d’effectifs, et la Société cherche toujours à limiter les droits d’ancienneté. Elle continue de revendiquer une réduction des indemnités de départ, et nous ne sommes pas encore parvenus à un accord au sujet de l’impartition. Nous discutons toujours de l’évaluation des postes et nous n’avons pas encore abordé les échelles salariales ni d’autres questions monétaires.
Tout cela peut paraître troublant, mais nous reconnaissons depuis longtemps qu’il faudra se pencher sur quatre ou cinq questions essentielles afin de conclure une entente. Nous continuons de faire de longues journées et nous travaillerons toute la fin de semaine. Une chose est certaine : il faut que les deux camps soient prêts à faire des compromis.
La conduite des pourparlers est l’un des éléments agaçants. La Société ne cesse de blâmer la Guilde pour la lenteur des pourparlers. Signalons toutefois qu’il est évident que le comité de la direction n’a pas le pouvoir de prendre les décisions nécessaires pour résoudre les questions qui demeurent sur la table. Les deux camps passent donc des heures, voir des journées entières, à attendre l’approbation de la haute direction. Dans le contexte actuel il est presque impossible d’échanger des propositions ou de prendre des décisions rapidement.
Une entente est possible, et nous espérons pouvoir la conclure dans les plus brefs délais. Malheureusement, il nous faudra plus de temps. Nous partageons votre frustration et nous apprécions votre appui. Nous ferons le travail nécessaire afin de conclure l’entente équitable auquel vous avez droit.