Les travailleuses et travailleurs essentiels de CBC/Radio-Canada constituent le fondement de cette Société respectée dans le monde entier et appréciée à l’échelle nationale. Sans les travailleuses et travailleurs de première ligne, les téléspectateurs-trices, auditeurs-trices et lecteurs-trices n’auraient pas accès au contenu qu’elles-ils attendent.
En mars 2020, le gouvernement du Canada a déclaré que tous les médias, y compris CBC/Radio-Canada, constituaient un service essentiel, ce qui signifie que nous remplissons un rôle crucial.
Les membres reconnaissent les efforts effectués par CBC/Radio-Canada pour rendre équitable la situation entre nos collègues qui travaillent à domicile et celles et ceux qui ont travaillé à l’intérieur des stations tout au long de la pandémie.
CBC/Radio-Canada a remboursé aux membres leurs frais de stationnement et de transport en commun à certains endroits et a accordé des journées de bien-être pour que nous puissions toutes et tous prendre soin de nous.
Bien que nous soyons reconnaissant-e-s pour ces initiatives, elles ne vont pas assez loin pour reconnaître le sacrifice et le rôle primordial joué par les travailleuses et travailleurs essentiels au cours des deux dernières années et demie.
Aujourd’hui, le remboursement des frais de stationnement et de transport en commun prend fin, et il n’est pas certain que les journées du bien-être reviennent.
En maintenant nos émissions à l’antenne, en réalisant des entrevues dans la collectivité, ou même en voyageant, les employé-e-s ont risqué leur sécurité et celle de leur famille, et continuent de le faire.
Tout au long de la pandémie, la Guilde a fait de nombreuses suggestions, qui ont été rejetées, sur la façon de témoigner de la reconnaissance aux travailleuses et travailleurs.
Le manque d’attention et de reconnaissance de Radio-Canada est maintenant la cause fondamentale de la baisse de moral de certain-e-s employé-e-s et se constate dans les mauvais résultats obtenus année après année dans les sondages Gallup.
Les travailleuses et travailleurs essentiels de CBC/Radio-Canada demandent vigoureusement à la direction de faire mieux. Elles-ils demandent au diffuseur public :
* de prolonger indéfiniment le remboursement du stationnement et du transport en commun pour les employé-e-s qui ne peuvent pas travailler à domicile.
* d’envisager des subventions de carburant pour les employé-e-s pour qui le transport en commun n’est pas une solution envisageable.
* d’accorder des journées de bien-être additionnelles.
* de permettre plus de flexibilité comme des journées de travail plus courtes, des semaines de travail comprimées, et réduire les horaires à un maximum de 5 jours de travail.
* de tenir compte de la santé et du bien-être de tous-tes les employé-e-s lors de l’évaluation de chaque demande de télétravail.
En ce qui concerne les surplus accumulés dans le régime de retraite, il est tout simplement inacceptable et injuste que CBC/Radio-Canada veuille empocher les surplus et ne pas les partager avec ses employé-e-s et retraité-e-s en cette période où l’inflation réduit plus que jamais nos chèques de paie.
Par ailleurs, pour tous les membres de la Guilde à CBC/Radio-Canada, nous demandons :
* Une clause d’indemnité de vie chère (IVC) correspondant au taux d’inflation annuel du Canada.
* Une distribution équitable des surplus du régime de retraite à tous les employé-e-s et retraité-e-s qui cotisent au régime de retraite.
Les employé-e-s de CBC/Radio-Canada ont continué de respecter leur engagement envers le public durant toute cette période. La direction de CBC/Radio-Canada contribuera-t-elle à rétablir leur moral et leur fierté à l’égard de la marque en honorant leurs demandes de faire mieux ?