Un photographe remporte un prix national
Reproduction de la photo gagnante de Frank Gunn. Levée de soleil sur le lac Ontario.
Le photographe de la Presse canadienne, Frank Gunn, a gagné en juin un premier prix en photojournalisme canadien pour une photographie qu’il a prise l’an dernier. Il s’agit de son deuxième prix au Concours canadien de journalisme.
Frank Gunn a grandi à Ottawa. Il a commencé à prendre des photos lorsqu’il avait 10 ans. À l’âge de 14 ans, il s’est mis à suivre le photographe de la PC (et membre de la Guilde), Fred Chartrand. À 16 ans, il était pigiste à la Presse canadienne. Il est allé à la résidence du premier ministre de l’époque, Brian Mulroney, pour prendre des photos alors qu’il avait à peine l’âge des enfants du politicien. Bravo pour ton prix Frank!
Laissez-les…jouer au squash !
Et la Guilde ne peut pas avoir une pauvre petite table ?
La SRC/CBC a refusé ce mois-ci à la Guilde la permission d’installer des tables dans l’atrium de son édifice du centre-ville de Toronto. La Guilde voulait distribuer de l’information à ses 2 600 membres qui travaillent à cet endroit. Cette décision laisse le syndicat bouche bée étant donné la générosité de la Société envers les autres. Tout récemment, l’atrium a été transformé pour présenter un tournoi de squash, pour accueillir les spectateurs et pour faire place à des kiosques.
Merci à la direction d’aptn d’avoir mobilisé les membres
Nous tenons à reconnaître le bon travail de la direction d’aptn qui a grandement aider à syndiquer le secteur de l’exploitation du réseau. Ces employés se sont joints à la Guilde l’an dernier peu de temps après les employés du secteur des nouvelles et des affaires publiques.
Le premier coup de pouce est survenu lorsque la direction a transféré le sympathique agitateur, Allan McKay, du secteur des nouvelles et affaires publiques à celui de l’exploitation. Au même moment, la première unité recevait sa certification. Après ce transfert pour le moins louche, Allan s’est mis à parler à chaque membre de son nouveau secteur pour leur faire part des avantages d’être syndiqué.
Un peu plus tard, la crise budgétaire à aptn a été ce qui a fait pencher la balance alors que quelques employés ont été mis à pied. Après des mois de discussions sur le besoin ou non de se syndiquer, il n’a pas été nécessaire d’organiser le secteur de l’exploitation. Il a été facile de faire signer le reste des membres. La convention collective dans le secteur de l’exploitation a été entérinée il y a 9 mois.
Allan Mckay a reçu une reconnaissance pour son rôle dans la syndicalisation de ses collègues et la sous-section aimerait remercier la direction de son aide (même si elle était involontaire).
Un membre de la Guilde qui vaut son pesant… de bronze
Les joueurs de l’équipe nationale canadienne de hockey de 1964 ont finalement reçu leur médaille de bronze 41 ans après avoir pris part à un tournoi où un changement de règlement les ont privé d’une médaille olympique. Un membre de la Guilde, Terry Walker, qui travaille sur la série “Hockey: la fierté d’un peuple”, est celui qui s’est battu pour cette reconnaissance tardive.
À cette époque, le championnat du monde de la Fédération internationale de hockey sur glace se décidait lors du tournoi des Jeux olympiques. Le Canada a perdu son dernier match contre l’Union soviétique. Cette défaite a placé l’équipe canadienne au deuxième rang à égalité avec deux autres pays. La FIHG a changé au beau milieu de la dernière partie du tournoi le règlement destiné à départager les égalités. Ce nouveau règlement a relégué le Canada au quatrième rang et ainsi le priver d’une médaille olympique. Toutefois, le changement est survenu trop tard pour pour affecter le classement aux Championnats du monde et le Canada aurait dû se classer troisième. Mais l’équipe n’a jamais eu sa médaille de bronze.
Terry a donc écrit des courriels à des hauts placés à la Fédération internationale et à Hockey Canada et l’omission a été corrigé en ce qui concerne la médaille du Championnat du monde. Il reste maintenant à régler la question de la médaille olympique.
Entente de quatre ans à Reuters
Les membres de la Guilde à l’agence Reuters ont signé en juin une nouvelle convention collective d’une durée de 4 ans. Un grand changement s’est produit à Reuters à Toronto avec l’avènement du service en ligne disponible 24 heures sur 24. Un comité conjoint responsable des horaires de travail a été mis sur pied et il est absolument impératif pour nous de contribuer à son bon fonctionnement. Le but de la Guilde est de réduire le plus possible le stress et la tension causés par le travail de soir et de nuit.
Et nous pensions que vous étiez à la tête d’un radiodiffuseur public
Dans sa dernière tentative de faire comme les grands du monde des affaires, la SRC/CBC va éliminer plus tard ce mois-ci 34 postes au Service de promotion des émissions. La Société va embaucher une firme torontoise de relations publiques, qui s’adonne à être proche du Parti libéral, pour faire leur travail.
“Nous sommes une entreprise comme les autres et il faut parfois prendre des décisons d’affaire qui sont difficiles”, écrit le vice-président de la télévision anglaise, Richard Stursberg, dans une note de service destinée aux employés.
Selon la Guilde, la SRC/CBC a éliminé tout près de 140 emplois partout au pays depuis le début de l’année. Est-ce que le dernier membre de la direction pourrait fermer la lumière en sortant svp ?