La Guilde canadienne des médias félicite les employés du Journal de Québec d’avoir conclu une entente avec Quebecor en vue de mettre fin au lock-out qui se poursuit depuis plus de 14 mois. Le 2 juillet, les employés cadenassés ont voté en faveur de l’entente.
Selon le Syndicat canadien de la fonction publique, qui représente les employés, l’entente prévoit « des augmentations salariales de 2,5 % par année, le rapatriement du service des petites annonces de Kanata à Québec, la semaine de travail de 37,5 heures sur quatre jours pour l’ensemble des syndiqués (37,5 heures sur cinq jours pour le service des petites annonces), une semaine de vacances de plus pour les employés temporaires occasionnels ayant 10 ans ou plus d’ancienneté, l’introduction d’un plancher d’emploi garantissant le nombre de journalistes et photographes en poste pour maintenir une couverture locale de qualité à Québec tout en permettant le multimédia, des modifications dans le mode d’exploitation des presses en échange d’une garantie d’investissement de l’employeur dans de nouveaux équipements, l’instauration d’un programme d’indemnités de départ (retraite anticipée) offrant quatre semaines de salaire par année de service jusqu’à 18 mois (accompagné d’une possibilité d’emploi à Vidéotron pour les employés de bureau touchés). »
La Guilde appuie les cadenassés depuis le début du conflit en avril 2007 et, depuis le mois de février, envoie un don mensuel pour appuyer la lutte des travailleurs. Denis Bolduc, porte-parole des employés du Journal de Québec, a présenté un discours au sujet du conflit lors du congrès récent de la Guilde à Toronto et a reçu des contributions de plus de 2 000$ de la part des délégués au congrès.
L’entente prévoit un retour au travail au mois d’août. Entre-temps, les employés continueront de publier MédiaMatinQuébec, le quotidien gratuit qu’ils ont lancé en avril 2007 pour protester contre le lock-out.