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La question pas si simple de la télé d’ici

Par Jeanne d’Arc Umurungi

Hier, j’ai suivi en français et en anglais les présentations du président du CRTC Jean-Pierre Blais lors au moment il procédait au lancement  des consultations intitulées Parlons télé /  Let’s Talk TV  auprès des Canadiens.

D’après la webémission de l’Université Laval et le commentaires de M. Blais ainsi que ceux du professeur Florian Sauvageau qui a présenté M. Blais, il semble que les participants à la séance du matin à Québec étaient tout aussi nombreux qu’à la présentation anglaise à Toronto animée par le professeur de l’université Ryerson, M. Charles Falzon en fin de journée.

Malgré les questions directes que que le Conseil pose aux Canadiens, mon impression à l’issue des deux séances de lancement était que la télévision est loin d’être une question simple chez nous.

Que pensez-vous des émissions offertes par la télévision ? Que pensez-vous de la façon de recevoir votre programmation télévisuelle ? Avez-vous suffisamment d’information pour exercer des choix éclairés ou encore pour trouver des solutions si vous êtes insatisfait ?

Voilà les questions auxquelles le CRTC demande aux Canadiens de répondre jusqu’au 22 novembre ; on pourra remettre les rapports des conférences éclair jusqu’au 10 janvier.

Chose claire, si on se fie aux commentaires de l’assistance et des deux animateurs :  la question de la television d’ici – peut-être est-ce le cas partout ailleurs aussi – est chargée de complexité avec divers degrés de questions compliquées sur l’identité canadienne, les préoccupations relatives à la créativité, les avancées technologiques, l’accès, les coûts, la propriété, l’experience personnelle, sans oublier – comme l’a souligné M. Blais  – la réglementation.

On pourrait également ajouter la nécessité  de comprendre dans quelle mesure les préoccupations historiques sur la culture canadienne telles que précisées par le professeur Sauvageau qui ont donné lieu  à la création du CRTC et à la Loi sur la radiodiffusion du Canada demeurent pertinentes aujourd’hui d’hui.

Les participants ont posé des questions importantes sur le contenu, le contenu canadien surtout, se demandant par exemple si notre système de radiodiffusion mettait suffisamment d’accent sur le contenu, tout particulièrement le contenu canadien, et réfléchissant sur la manière dont ces questions allaient s’inscrire dans le cadre de ces consultations.

Nous ne pouvons pas non plus perdre de vue les gens qui oeuvrent dans l’industrie de la télévision   – 60 000 selon M. Blais. Vu sous cet angle, quel est l’avenir de la télévision canadienne ?

Au bout des deux séances de lancement, je me posais moi-même deux questions : à l’instar du CRTC qui nous demande si on a suffisamment  d’information dans l’une des trois questions qu’il propose, le CRTC, je me demandais a) si en tant que citoyens nous avons suffisamment d’information pour contribuer pleinement à la conversation, et b) s’il y avait un endroit (au CRTC peut-être) où nous pouvions nous rendre pour obtenir des précisions pendant notre réflexion sur les possibilités de nos ondes.

Quoi qu’il en soit, les Canadiens ont un mois pour donner leur avis personnel et jusqu’au 10 janvier pour présenter les rapports des conférences éclair.Le début des consultations formelles est prévu pour le printemps; celles-ci seront suivies par des audiences du CRTC à l’automne 2014.

Comptez-vous vous exprimer a ce sujet ? Comment définissez-vous votre intérêt dans le cadre de ces consultations ?

Jeanne d’Arc Umurungi est la directrice des communications pour la GCM

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