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L’argent et la vidéo dominent les pourparlers : mise à jour no 4

La solide position financière de la PC est devenue évidente, cette semaine, lorsque la compagnie a présenté à l’équipe de négociation de la Guilde des informations détaillées sur son budget. Comme nous avons convenu de respecter le caractère strictement confidentiel de ces renseignements, nous ne pouvons pas vous communiquer de détails. Néanmoins, nous pouvons affirmer que l’entreprise semble bien préparée à faire face au départ attendu de CanWest et à relever les autres défis qui pointent à l’horizon. Nous sommes encouragés de constater que certaines des activités commerciales plus récentes de l’entreprise, telles que le service en ligne et l’accord avec la Bourse de Toronto, sont déjà rentables ou semblent du moins prometteuses. Votre travail acharné rapporte et tout comme vous, nous nous attendons à ce que tous les membres en retirent des dividendes dans la prochaine convention collective.

L’entreprise voit la vidéo comme un élément extrêmement important de son succès actuel et à venir. Bien qu’à la PC la vidéo en soit encore à ses premiers balbutiements, le marché évolue rapidement et les attentes des clients se précisent lentement. Le rédacteur en chef Scott White et le directeur du développement des nouveaux produits, Tim Clark, nous ont éclairés un peu plus quant aux attentes de la PC en matière de vidéo.

Personne ne sait encore avec exactitude comment, à terme, on tournera des images vidéo, ni qui le fera. Nous devons apprendre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, et combien de temps il faut pour accomplir cette nouvelle tâche. Il convient de souligner que nous avons réussi à faire reculer la direction dans son projet de rendre le tournage de vidéo obligatoire pour les journalistes qui couvriront les chefs lors de la prochaine campagne électorale québécoise. Cet événement sera plutôt traité comme une expérience visant à déterminer à quel point il est réaliste de demander aux journalistes et aux photographes de recueillir de la vidéo dans de telles conditions. Un autre modèle de collecte de vidéo mis à l’essai à Ottawa consiste à avoir recours à des vidéojournalistes à temps partiel pour ajouter à ce que tournent les journalistes.

Nous avons clairement indiqué qu’il ne fallait pas négliger l’intégrité journalistique en matière de vidéo et que nous ne nous satisferions pas d’un produit de qualité inférieure. La direction dit partager nos préoccupations. Les normes de production pour la vidéo en ligne ne sont peut-être pas celles des réseaux de télévision, mais il ne peut certainement pas s’agir de « n’importe quoi ».

La vidéo est peut-être ici pour rester, mais il est hors de question qu’elle devienne un lourd ajout à une charge de travail déjà élevée. Personne ne devrait être contraint de tourner de la vidéo s’il n’en est pas capable ou ne dispose pas du temps nécessaire. Nous devons tous et toutes influencer la manière dont la vidéo sera introduite. Géré convenablement, ce nouveau médium pourrait compléter notre œuvre journalistique, voire la rehausser.

Notre prochaine session aura lieu du 26 au 28 février.

Votre comité de négociation :
Scott Edmonds
Sylvain Larocque
Terry Pedwell
Colin Perkel
Ken Trimble
Kathy Viner, représentante déléguée de la GCM

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